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Retour au bercail
Agnès Rossignol
2014-11-17 08:30:00
Après avoir pratiqué plusieurs années dans deux gros cabinets au Moyen-Orient, cet avocat revient comme associé dans la firme montréalaise où il a fait ses débuts. Qui est-il ?
Il représente des prêteurs et emprunteurs dans le cadre d'opérations de financement complexes, partout au Canada. Le financement bilatéral et consortial ou lié à une acquisition, le financement d'actifs et de navires, les acquisitions par emprunt ainsi que les ententes d'affacturage comptent parmi ses principaux domaines d'expertise.
C'est un retour au bercail pour ce natif de Montréal qui a étudié le droit à l'Université de Montréal et débuté sa carrière en 2001 chez McMillan comme étudiant. Il y est resté six ans avant d'intégrer un cabinet national puis de s'envoler pour le Moyen-Orient en 2008.
« Retourner chez McMillan était une décision facile. C'est un très bon cabinet et je connais déjà la plupart des professionnels qui sont extrêmement dynamiques, ambitieux, et vraiment excités par l'avenir du cabinet. Pour un jeune associé également ambitieux, intégrer un cabinet en mode croissance est évidemment très attrayant », exprime l'avocat, Barreau 2003.
« C'est une opportunité unique et je suis enchanté de mon retour. Je ne pouvais demander mieux pour poursuivre ma carrière. »
À Dubaï, Me Rodrigues a d'abord exercé au sein du cabinet anglais Linklaters pendant trois ans puis a dirigé le département Finance de la firme américaine Bracewell & Giuliani. Il a donné de nombreuses conférences dans le domaine des opérations de prêts garantis au Moyen-Orient.
« Depuis 2008, Dubaï est devenu l'un des premiers centres financiers dans le monde. J'ai eu le privilège de travailler sur des transactions dans de nombreuses juridictions partout en Afrique du Nord, sub-saharienne, en Asie et en Europe ».
En raison de sa connaissance des systèmes juridiques canadien, américain et anglais, le nouvel associé, membre de l'American Bar Association, et bientôt de l'International Bar Association, est capable d’analyser des questions complexes.
Il a trouvé qu'en six ans, il avait acquis suffisamment de connaissances et d'expériences à l'international pour revenir.
« Je me réjouis ainsi de rentrer chez moi et de partager avec d'autres mon expérience juridique et personnelle. Mon objectif est désormais d'utiliser toutes ses connaissances au profit de McMillan et de nos clients »,
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