Une avocate chevronnée chez Besner

Si Me Marie Vanasse a rejoint le cabinet Besner avocats le 18 mars dernier, et ce à titre d’avocate, c’est en raison de la « personnalité de Patric », soit Me Besner, fondateur du cabinet du même nom et membre du comité exécutif et comité Fusions, acquisitions et transactions de l’Association du Barreau canadien, division Québec.

« Dans tous les livres théoriques, en droit des compagnies, des affaires, il est cité, il est remercié. Il exerce en pratique privée mais avec des entrepreneurs, pas de grandes compagnies. Le client est une personne, c’est beaucoup plus humain », confie Me Vanasse.

Chez Besner, elle ne s’occupe que du droit des affaires : cela peut aller du bail à des conventions de franchises, de ventes de pharmacies à des appels à la Cour d’Appel ou bien des litiges entre associés.

La particularité de l’avocate est qu’elle a exercé, ces dix dernières années, successivement au sein même d’entreprises, puis au sein de cabinets d’avocats.

« Vous savez, cela fait 33 ans que je suis membre du Barreau. J’ai un certain bagage d’expérience. Je peux m’asseoir dans n’importe quel cabinet d’avocat, ouvrir un dossier, et ne pas être perdue ».

Ce sont « des muscles qui se sont développés », confie-t-elle à Droit-Inc.

Et pour cause…

De 2001 à 2006, elle était directrice des services corporatifs chez Stikeman, où elle s’occupait, entre autres, de la gestion des ressources humaines de 26 personnes.

Les deux ans qui suivent, elle les passe chez Quebecor à titre de conseillère juridique. Au programme : organisation et distribution du travail en fonction des délais statutaires reliés à sept compagnies publiques et 200 compagnies privées.

Puis, elle exerce une année chez Fasken, comme directrice des services corporatifs.

« Chez Fasken et Stikeman, j’ai appris la rigueur qu’il faut pour travailler avec les autres, avec les groupes d’avocats, j’y ai développé une discipline, en tenant compte des décalages horaires, en travaillant sur de très grosses transactions », dit-elle.

Avant de refaire le saut en pratique privée chez Besner, elle occupait le poste de conseillère juridique chez Sani-Marc Inc. Elle y révisait des contrats de distribution et contrats d’approvisionnement, supervisait des mandats confiés aux cabinets juridiques dans les autres provinces, et, gérait 135 marques de commerce.

« J’aime les deux, confie-t-elle. C’est le marché qui est comme cela, ce n’est pas moi qui ai dessiné ma carrière, c’est plutôt un concours de circonstances ».

Selon elle, il est d’ailleurs « très intéressant » de voir les deux côtés de la médaille.

« En cabinet, on ne réalise pas le côté de l’entreprise : la façon dont on travaille avec les comptables, la trésorerie, les impératifs de temps ».
Selon elle, les avocats ne réalisent pas toujours les problèmes qu’il y a à trouver des signatures, et l’importance que revêt la manière dont ils envoient des contrats à l’interne.

« Aujourd’hui, mon objectif est la qualité du droit, dit Me Vanasse. J’ai également très envie de partager toute l’expérience que j’ai accumulée ».