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Une nouvelle avocate chez Larouche Girard

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Jean-Francois Parent

2018-02-27 08:30:00

Cette jeune avocate est retournée pratiquer dans ses terres du Bouclier canadien...
Me Marie-Ève Bartkowiak rejoint Larouche Girard
Me Marie-Ève Bartkowiak rejoint Larouche Girard
Le cabinet Larouche Girard, de Chibougamau, vient d'enrichir son offre du tiers: Me Marie-Ève Bartkowiak, Barreau 2017, est la troisième avocate de l'étude, située au croisement de l'Abitibi et du Lac-Saint-Jean.

Délimité par les territoires cris du Nord-du-Québec, dans les forêts boréales du Bouclier canadien, Chibougamau paraissait idéal pour la juriste, issue de la promotion 2016 de l'Université d'Ottawa, qui y a grandi.

« Les besoins en services juridiques sont criants, il manque d'avocats. Nous desservons un vaste territoire, qui comprend non seulement Chibougamau, mais aussi les villages d’Oujé-Bougoumou, Mistissini et Waswanipi », dit Me Bartkowiak.

Diplômée de droit civil, la jeune femme voyait la meilleure porte d'entrée pour s'établir en pratique privée. Sans compter que le manque d'avocats dans sa ville natale lui garantit un apport de clients sans cesse croissant.

Sa pratique consiste en une majorité de dossiers matrimoniaux. « Mon mentor, Me Damien Larouche, est spécialisé en droit familial », dit-elle, expliquant c'est ainsi qu'elle a eu la piqûre.

Elle s'est d'abord jointe à Larouche Girard comme étudiante en droit, puis comme stagiaire, pour finalement établir ses pénates au cabinet en décembre dernier.

Les défis sont nombreux : d'une part, sa clientèle est composée notamment de Cris des villages de la région, dont le plus proche est à presque une heure de route. Puis, sise entre deux juridictions, l'avocate de Chibougamau doit constamment lutter contre les conflits d'horaire impliquant ses clients: ils sont coincés entre les districts du Lac-Saint-Jean et de l'Abitibi, selon le village ou la ville où elle doit les représenter.

Chibougamau a longtemps été « la fin de la route asphaltée », au Québec, avant que les routes pavées entre l'Abitibi et le Lac-Saint-Jean ne soient complétées, dans les années 1950.

Reconnue pour ses aurores boréales, Me Bartkowiak voulait y revenir, et son conjoint voulait s'établir en région. « Le choix était clair », conclut-elle.
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