Une nouvelle chez Serge Morin Avocats
Céline Gobert
2018-07-25 08:30:00
En entrevue avec Droit-inc, la Barreau 2018 avoue qu’elle n’aurait pas pu « trouver de cadre plus idéal » que le cabinet de Me Morin pour débuter sa carrière.
«Quand j’ai commencé à chercher un stage, c’était important pour moi de trouver un cabinet dans lequel il y avait des perspectives d’embauches par la suite », explique-t-elle à Droit-inc. « En tant que jeune avocate, ce n’est pas toujours facile de trouver un emploi après la sortie du stage.»
De plus, au sein de ce cabinet, Me Casteret peut pratiquer le droit qu’elle affectionne le plus : le droit de la famille.
«Je fais du droit par amour des gens et par désir de défendre leurs intérêts. S’il y a un droit qui touche les gens au coeur c’est bien le droit de la famille. On est au milieu de leurs conflits les plus personnels.»
À la place du client
Pratiquer en droit de la famille exige ainsi de l’empathie et de la compréhension, estime l’avocate.
«On se met à la place du client et c’est quelque chose qui me parle beaucoup. En tant que fille de divorcée, j’aime à croire qu’on peut vivre une séparation en restant en bonne intelligence pour préserver l’intérêt des enfants, même quand il y a des considérations financières en jeu.»
Désormais, gagner en autonomie et en assurance fait partie de ses objectifs professionnels.
«Je me vois évoluer ici. Me Morin est dans une optique de passation de relais. C’est quelqu’un qui est très pédagogue, qui veut prendre sa retraite tout en ayant une relève assurée.»
En tant que jeune avocat, se faire accompagner de cette façon est une « très belle opportunité », estime Me Casteret.
De la France au Québec
La juriste, qui a complété sa licence en droit civil à l’Université de Toulouse I, en France, ainsi qu’une maîtrise en droit mention Ingénierie du patrimoine, a obtenu son équivalence en droit à l’Université de Montréal en 2016.
Elle s’est installée au Québec en 2014 et a travaillé au sein de la Financière Sun Life comme adjointe administrative. Elle y accompagnait et soutenait des conseillers dans la création de leur incorporation.
Elle a complété la formation professionnelle à l’École du Barreau de Montréal en 2017.
En France, elle avait travaillé pendant quatre ans en tant que gestionnaire de patrimoine au Centre du Patrimoine à Toulouse, effectuant à la fois la gestion d’un portefeuille de 150 clients et du développement d’affaires.
Notons qu’elle est bénévole depuis 2016 au sein de l’association Cheminement Équivalences, qui accompagne les juristes formés à l’étranger et souhaitant intégrer un ordre professionnel au Québec.