Une vétéran du droit familial chez Cholette Robidoux
Céline Gobert
2018-08-27 08:30:00
Jusqu’ici, et depuis 40 ans, Me St-Pierre pratiquait en solo. Elle remplace une consoeur partie en congé maternité, avant peut-être de partir à la retraite… «Je n’ai pas pris de décision », dit-elle.
Barreau 1977 et diplômée en droit de l’UdeM (1976), elle a en fait décidé de fermer son cabinet quand son adjointe est partie à la retraite en mars dernier. Elle convient que la pratique solo n’est pas la même qu’en cabinet.
«En solo, on fait tout tout seul, on dépose même les procédures à la Cour, on s’occupe de l’administration du bureau, on fait le calcul des taxes, la comptabilité… Je me sauve de ça, c’est l’avantage.»
Chez Cholette Robidoux, elle offre également ses conseils à une jeune avocate et agit comme mentor.
«Elle a beaucoup de questions sur les stratégies ou les conseils à donner aux clients quant à l’orientation des dossiers, alors je l’aide. Je l’accompagne à la Cour aussi.»
Un côté «psy»
Ce qu’elle aime le plus en droit familial, c’est le petit côté «psychologue». « C’est plus que du droit, ça vient avec des questions de sciences sociales, car les gens ont besoin d’être accompagnés dans des moments difficiles pour eux, comme des séparations.»
Quant au côté émotionnel qui peut être difficile, elle répond que cela vient «avec l’expérience». «C’est la même chose pour les médecins. Il faut s’en détacher.»
Un petit conseil pour les avocats du haut de ses 40 années d’expérience?
«Il ne faut pas trop donner d’attentes au client, et se montrer réaliste sur les chances d’un dossier, ce qui peut être un défi pour les jeunes», conclut-elle.
DSG
il y a 6 ansEn solo, on fait tout tout seul, tandis que lorsque nous sommes plusieurs, nous avons de l'aide, à moins que nous nous attendons pas avec nos collègues et dans ces cas, on fais tout tout seul malgré le fait que nous sommes plusieurs.