18 mois de prison requis contre un ex-batônnier pour agression sexuelle

Agence Qmi
2014-01-30 10:15:00

Claude Desbiens, qui n’a pas d'antécédents judiciaires, préfèrerait purger sa peine en collectivité.
La procureure de la Couronne, Me Rachel Gagnon, a demandé qu'au terme de sa peine, Claude Desbiens soit soumis à une probation de 3 ans et qu'on lui interdise le droit de se trouver seul en présence de personnes d'âge mineur.
Même si un crime de cette nature est passible d'un minimum d'un an d'emprisonnement, l'avocat de Claude Desbiens croit qu'une sentence de 9 mois en collectivité serait appropriée puisque la loi le permettait il y a 17 ans.
Sans vouloir minimiser la gravité des gestes posés par son client, Me Luc Tourangeau a plaidé qu'il avait à vivre avec les conséquences de cet événement.
«Claude Desbiens est sous médication pour traiter une dépression, a-t-il mentionné. Son assurance personnelle et celle du Barreau du Québec refusent de l'indemniser. Son droit de pratique a été suspendu par le Barreau en attendant les résultats de l'enquête déontologique dont il fait l'objet, et il serait sur le point de déclarer faillite.»
La Cour d'appel du Québec décidera sous peu si elle accepte ou non d'entendre la cause de Claude Desbiens, qui doit recevoir sa sentence le 17 avril.