Affaire Roberge : 9 suspects acquittés

Theodora Navarro
2016-09-02 10:27:00

La juge a souligné que la poursuite, et « dans une certaine mesure » la cour, n’avaient pas été capables de répondre convenablement à l’arrestation de l’enquêteur. Une partie du délai depuis l’arrestation des accusés - 6 ans - est imputable, selon la juge, à l’arrestation de Roberge et à la façon dont les procureurs de la poursuite l’ont gérée.
Elle a estimé, ainsi que la cite La Presse, que la poursuite ne pouvait pas continuer à faire avancer le dossier comme si rien ne s’était produit, et qu’elle avait eu une attitude « attentiste ».
Les avocats de la défense, Me Michel Pelletier et Mes Marc-Antoine Rock et Patrick Davis, de Rock Vleminckx Dury Lanctôt & Associés, avaient essayé de faire exclure la preuve d’écoute électronique dans le dossier au motif que le policier qui se trouvait à l’origine de l’écoute était corrompu. La juge a déclaré que la poursuite ne leur avait « pas facilité la tâche ».