Crêpage de chignon entre avocates!

Dignité et respect semblent la norme dans les relations entre confrères. Mais il y a parfois des petits débordements inattendus, qui peuvent mener les avocats... devant le tribunal.

C’est ce qui est arrivé récemment en France, rapporte Midi Libre : deux avocates de Perpignan se sont retrouvées à la barre suite à un crêpage de chignons en règle. C’est donc côte-à-côte qu’elles ont dû répondre de leurs actes - ce qui est loin d’être une situation ordinaire.

L’échauffourée remonte à 2017. Suite à une condamnation, l’une des associées restait dans les locaux à titre gracieux le temps de sa suspension. Or l’autre aurait fait irruption dans son bureau pour lui réclamer le paiement du loyer.


Ça dégénère !

Cheveux empoignés, coups : l’altercation a vite dégénéré. D’autant plus que l’une des associées est adepte de sports de combat. Elle n’a pas hésité à mettre son expertise en clé de bras à profit, mais s’est vue alors infliger une morsure, au bras justement. C’est alors le mobilier pour enfants de la salle d’attente qui a fait les frais de la colère de sa partenaire.

Qui croire ? Chacune évoque la légitime défense. Mais peu importe au fond qui a commencé la chamaille, c’est la situation qui est lamentable estime la procureure :

« Elles se battent comme des mégères, dans un cabinet d’avocats, et il y aurait pu y avoir des clients. Cette triste affaire porte un discrédit à leur profession. »

Les défenseurs des deux avocates, Me Maurice Halimi et le bâtonnier Gérard Christol, ont quant à eux invoqué la triste et précaire situation sociale des jeunes avocats dans un monde en perte de repères. L’avenir dira s’ils parviendront à convaincre le tribunal d’être clément.