Demande d’action collective contre les fournisseurs d’acier japonais
Mathieu Galarneau
2019-11-26 14:15:00
La plaignante Danielle Dallaire, de Québec, vise à obtenir un dédommagement de Kobe Steel, Shinko Aluminum Wire, Shinko Wire Stainless et Nippon Koshuha Steel. Elle est représentée par Me Careen Hannouche de Klein Avocats Plaideurs.
C’est en 2017 qu’éclate ce qui est maintenant connu comme le scandale Kobe Steel. Les fournisseurs d’acier pour les constructeurs automobiles de partout sur la planète ont falsifié des données de fabrication pendant une quarantaine d’années. Ainsi, les pièces fournies ne répondaient pas aux standards établis par l’industrie.
Parmi plus de 500 clients floués, on retrouve Toyota, Honda, Mazda et General Motors, par exemple.
La révélation de ce scandale a mené aux départs du président de Kobe Steel Hiroya Kawasaki et d’Akira Kaneko, chargé de la division aluminium et cuivre où des membres de la hiérarchie ont été impliqués dans les malversations, rapportait l’AFP en 2018.
Selon la demande d’action collective de Mme Dallaire, les plaignants vivent toujours avec un danger, particulièrement si une collision a lieu, une durée de vie moins grande de leur véhicule, et des coûts pour réparations ou remplacement, incluant une perte d’utilisation de leur véhicule.
Tous les propriétaires d’un véhicule Toyota, Honda, Mazda, Subaru, General Motors, Tesla, Nissan, Kia, Hyundai acheté neuf ou usagé entre 2002 et 2018 seraient inclus dans cette action collective.
Mme Dallaire demande compensation pour cette fraude, ainsi que des dommages punitifs.