Fusillade dans un bureau d’avocats: deux blessés très graves

«C’est très inquiétant, surtout que ça s’est produit juste en haut de nos têtes», confie Chantal Bourdon qui est propriétaire, avec sa fille Heidi Babin, du salon de coiffure qui se trouve au premier étage du bâtiment où a eu lieu le crime.

Selon nos informations, les deux victimes auraient été atteintes par balle en pleine tête aux environs de 18h à l’intérieur du cabinet d’avocats Côté Gosselin, situé au 1000, montée des Pionniers. Toutefois, ces détails n’ont pas été confirmés ni démentis par la Sûreté du Québec (SQ), qui a hérité de l’enquête en début de soirée.

Les deux victimes ont été transportées d’urgence à l’hôpital et leur état était jugé très critique, hier en fin de soirée.

Selon plusieurs témoins rencontrés sur place, la fusillade aurait fait au moins un mort. Là encore, la SQ n’a pas voulu confirmer l’information.

INQUIÉTUDE

«C’est un avocat qui est décédé...on se stationne toujours l’un à côté de l’autre. Il était très gentil. C’est fou, je n’en reviens pas», lance Heidi Babin qui a appris l’identité de la possible victime par l’entremise des locataires qui se trouvaient au même étage où s’est produite la fusillade.

«Sa femme avait l’air sous le choc quand je l’ai vue à l’extérieur. Elle a été escortée par les policiers», ajoute Mme Babin

Des commerçants qui résident dans le bâtiment sont sous le choc et ont dû rester enfermés dans leurs locaux pendant près de trois heures.

«Les enquêteurs sont entrés dans le salon et ont demandé nos pièces d’identité. Nous avons dû rester à l’intérieur jusqu’à la fermeture à 21h», raconte Mme Bourdon. J’essayais de calmer tout le monde, je ne comprenais pas ce qui se passait.»

PAS D’ARRESTATION

La fille de Mme Bourdon, Heidi Babin a tenté de se renseigner auprès des policiers pour savoir ce qui s’était produit.

«Nous, on n’a rien entendu à cause des séchoirs. Je suis donc allé voir les policiers, mais ils n’ont même pas voulu me dire s’ils avaient arrêté quelqu’un ou non, affirme la copropriétaire du salon de coiffure qui ne sait toujours pas si elle pourra rouvrir son commerce aujourd’hui. C’est très inquiétant.»

Plus de deux heures après le crime, les autorités se montraient avares de commentaires quant aux circonstances entourant cette histoire.

Au moment de mettre sous presse, aucune arrestation n’avait eu lieu, selon la Sûreté Québec.

— Avec la collaboration de Maxime Deland, Agence QMI