La CSN en Cour suprême pour l’équité salariale
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Delphine Jung
2017-11-01 10:20:00

Le syndicat estime qu’il s’agit là d’une « énorme injustice commise notamment à l’encontre de près de 30 000 travailleuses en service de garde au Québec », peut-on lire dans le communiqué de presse.
« Non seulement les travailleuses concernées par la requête ont été discriminées en tant que personnes qui occupaient leur emploi dans un secteur majoritairement féminin, mais celles qui évoluaient dans les milieux exclusivement féminins, comme les éducatrices en CPE, ont bénéficié d'ajustements salariaux six ans après toutes les autres travailleuses québécoises envers qui les employeurs avaient l'obligation d'accorder l'équité en 2001 », explique-t-on.
La CSN et la CSQ sont à l'origine de cette procédure judiciaire. Ils estiment que l’article 38 de la Loi sur l'équité salariale est inconstitutionnel.

« Le gouvernement a contraint ces femmes à devoir attendre près de six ans pour que leurs droits aux ajustements salariaux se concrétisent. C'est une situation profondément choquante », a conclu la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) Josée Marcotte.