Plusieurs juristes ont été récompensés durant le cocktail de l’ABC, au cours duquel un juge s’est enflammé pour le droit public...
Le temps des fêtes approche et ses mondanités aussi... Mardi, l’ABC-Division Québec organisait un cocktail lors duquel plusieurs prix ont été remis, dont l’un à l’ancien premier ministre du Québec et ancien ministre de la Justice, Me Pierre Marc Johnson.
L’avocat-conseil au cabinet Lavery a ainsi reçu la Médaille Paul-André-Crépeau, remise chaque année à un juriste canadien qui a contribué à l'avancement de la dimension internationale du droit privé et du droit commercial du Canada. Pierre Marc Johnson a été impliqué dans de nombreuses négociations internationales dont tout récemment, celles du projet d’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Il a agi à titre de négociateur en chef pour le Québec.
Il a d’ailleurs souligné qu’il passait plus de temps en avion qu’au chalet, en compagnie de sa compagne, Hélène de Kovachich. La directrice de la clinique de médiation de l’Université de Montréal assistait d’ailleurs à l’événement. Me Johnson s’est dit très honoré de recevoir cette médaille, avant d’assurer aux 75 personnes réunies: « ma meute, c’est vous ! ».
L’importance du droit public
L’événement s’est déroulé à l’hôtel InterContinental, dans la salle des Voûtes. Entre deux bouchées et un verre de vin, les discussions allaient bon train concernant la prochaine nomination du juge en chef de la Cour suprême ou encore, du manque de représentativité des avocats de région.
« Je constate qu’il y a un vrai déséquilibre en ce qui concerne la représentation des avocats de région et de Montréal. Il y a place à l’amélioration », dit Me André Komlosy, avocat de Drummondville.
En face de lui, assis sur sa chaise, le juge à la retraite Michel Robert observait les va-et- vient tout en discutant avec Jeanne Ollivier-Gobeil. La jeune femme de 27 ans a gagné le prix Michel-Robert pour son mémoire de maîtrise. « Il porte sur les droits des travailleurs agricoles migrants et leur restriction à la mobilité sur le marché du travail. Je suis vraiment contente et surprise de recevoir ce prix », dit la future avocate, détentrice d’un bac en anthropologie et qui termine son bac en droit après avoir obtenu sa maîtrise à l’UQÀM.
« J’y ai découvert une certaine manière de faire du droit, des avocats engagés pour la justice sociale. Le droit des affaires, ce n’est vraiment pas mon truc », assure-t-elle, sous le regard bienveillant de sa tante venue la soutenir.
Le deuxième prix Michel-Robert a été remis à Claude Boulay, pour sa thèse de doctorat qui portait sur les relations changeantes entre la société civile et les tribunaux. Détenteur d’un bac en droit (1983) et d’une maîtrise (2005) obtenus à l’Université de Montréal, l’avocat, qui exerce à son compte s’est dit fier. « Je suis honoré de voir mon nom associé à celui du juge Robert devant qui j’ai déjà plaidé », dit-il.
Avant la remise des prix officielle, le juge Robert a pris la parole pour déclarer sa flamme au droit public. « Je suis ravi de voir que le droit public et constitutionnel connaît un tel engouement, c’est très encourageant pour moi. J’ai toujours cru que les jeunes se dirigeaient de plus en plus vers le droit privé, mais en fait le droit public suscite encore des vocations », a-t-il dit.
Outrageux!
Pouquoi les commentaires sont-ils effacés? Non, mais on est pas tous amnésiques! C'est quoi
cette bouffonnerie? Une règle se dessine au Québec, plus on fait de .... plus on sera louangé.
Une précision
Je croyais passé le temps où une femme n'était que la compagne de son conjoint. Me Hélène de Kovachich est la conjointe de Me Pierre-Marc Johnson, soit, mais elle est d'abord avocate et juge au TAQ.
Vous écrivez " en compagnie de sa compagne, Hélène de Kovachich." Il aurait été plus normal d'écrire "Me Hélène de Kovachich, juge au Tribunal administratif du Québec".
ÀEt sa femme
Elle n'est plus au TAQ. Elle a eu une job inutile à l'Université de Montréal.
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Sedia Stercoraria
il y a 6 ansasinus asinum fricat
B.L.
il y a 6 ansPouquoi les commentaires sont-ils effacés? Non, mais on est pas tous amnésiques! C'est quoi
cette bouffonnerie? Une règle se dessine au Québec, plus on fait de .... plus on sera louangé.
Me Stéphane Lacoste
il y a 6 ansJe croyais passé le temps où une femme n'était que la compagne de son conjoint. Me Hélène de Kovachich est la conjointe de Me Pierre-Marc Johnson, soit, mais elle est d'abord avocate et juge au TAQ.
Vous écrivez " en compagnie de sa compagne, Hélène de Kovachich." Il aurait été plus normal d'écrire "Me Hélène de Kovachich, juge au Tribunal administratif du Québec".
Me Redoute
il y a 6 ansElle n'est plus au TAQ. Elle a eu une job inutile à l'Université de Montréal.