Le vice-recteur de l’UQTR congédié poursuit ses anciens avocats
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Delphine Jung
2017-09-13 14:30:00

Martin Gélinas poursuit ainsi Mes Giuseppe Sciortino et Félix-Antoine Michaud, mais aussi le fonds d’assurance responsabilité professionnelle du Barreau du Québec. Ces deux avocats exercent en droit du travail au cabinet Melançon Marceau Grenier et Sciortino, aux bureaux de Montréal.
L’ancien vice-recteur de l’UQTR leur reproche d’avoir « commis une faute dans leur devoir de conseil ».
En effet, alors que M. Gélinas était menacé de congédiement dès le 13 janvier 2015, notamment pour avoir harcelé ses collègues de travail, ses avocats étaient en pleine négociation avec ceux de l’UQTR.
Le 26 janvier 2015, l’avocat de l’UQTR avait alors « transmis une offre écrire aux défendeurs, afin de régler le dossier devant la Commission des relations du travail », peut-on lire dans la demande introductive d’instance déposée le 1er septembre dernier.
« Cette offre était manifestement très généreuse », peut-on lire dans le document. Parmi ses modalités, une indemnité de 18 mois, la publication d’un communiqué favorable à l’image du demandeur, ou encore un congé de perfectionnement de 12 mois avec un salaire de 165 000 $.
Problème, d’après la demande introductive d’instance, « les défendeurs n’ont pas communiqué une copie de l’offre écrite au demandeur » et les défendeurs « ont omis d’expliquer les modalités offertes dans cette offre écrite ».
« Personne ne veut poursuivre les avocats! »
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M. Gélinas n’aurait alors pris connaissance de cette offre qu’à l’automne 2016, lors d’une audience de la Commission des relations du travail, alors qu’il n’était plus représenté par Mes Sciortino et Michaud.
M. Gélinas, qui a finalement été congédié le 9 février 2015, exige de ses deux anciens avocats la somme de 662 937 $.
« Personne ne veut poursuivre les avocats, mais parfois c’est nécessaire. Ce sont des justiciables comme tout le monde. Après avoir déjà gagné deux causes contre des avocats, je peux dire que je suis un peu le fléau de mes confrères », conclut Me Daigle.
Avocat
il y a 7 ans« Personne ne veut poursuivre les avocats, mais parfois c’est nécessaire. Ce sont des justiciables comme tout le monde. Après avoir déjà gagné deux causes contre des avocats, je peux dire que je suis un peu le fléau de mes confrères », conclut Me Daigle.
Pas très déontologique comme affirmation...
Pas déontologie
il y a 7 ansJe ne vois vraiment pas le problème. Par contre, si les faits sont exacts, c'est une grosse faute déontologique de ne pas communiquer une offre à son client !
Jg
il y a 7 ansAu moins c'est honnête.
ab
il y a 7 ansMe Daigle n'est pas un fléau pour quiconque. Il se croit simplement investi d'une mission sur une perception narcissique de ses compétences! Son commentaire est plus que ridicule! Il est enfantin ...