Les administrateurs de demain

Pour ceux qui souhaitent exercer un rôle de façon stratégique sur un conseil d’administration, le Regroupement des jeunes chambres de commerce (RJCCQ) a mis en place le Programme Administrateurs de la Relève qui leur permet de se préparer à ces fonctions.

Mes Amy Gauthieret et Alexandre Shee, deux jeunes avocats du bureau de Québec de Norton Rose Fulbright, ont fait partie des 24 personnes sélectionnées pour participer à la session qui s’est déroulée au mois d'avril.

« Siéger sur un conseil d'administration est un moyen de sortir du prisme juridique pour moi, je m'interrogeais sur son fonctionnement. Chaque année, je suis impliqué dans movember et je souhaite m’impliquer d’avantage en tant que membre du CA d'une OSBL ou d'une entreprise privée », souligne Me Shee, avocat en droit des affaires et membre du barreau du Québec depuis 2014.

La formation, qui se donne à Québec et à Montréal, est réalisée en partenariat avec la Chambre de commerce latino-américaine du Québec, l’Autorité des marchés financiers, le Collège des administrateurs de sociétés de l’Université Laval et Raymond Chabot Grant Thornton.

Le programme s'adresse aux jeunes de moins de 40 ans, travailleurs autonomes, cadres et entrepreneurs souhaitant siéger sur un conseil d’administration, que ce soit dans le milieu politique, des affaires, communautaire ou autres.

Les objectifs sont clairs : développer des connaissances et habiletés essentielles à la bonne gouvernance, au savoir-faire et au savoir-être en tant qu’administrateur ainsi que des connaissances de base sur les aspects juridiques et financiers, les ressources humaines, la planification stratégique ainsi que la gestion des risques.

Le succès à l’examen écrit donne lieu à l’attribution d’une attestation décernée par la Direction générale de la formation continue de l’Université Laval, avec l’approbation du Collège des administrateurs de sociétés, laquelle sera remise lors d'une soirée.

« Ce certificat donne une certaine crédibilité quand on veut siéger sur un CA », conclut l'avocat.

Plus d'information sur le programme de formation, cliquez ici.