Les avocats en droit minier optimistes ?

Emeline Magnier
2014-07-31 11:15:00

L'associé du bureau de Québec de Norton Rose Fulbright considère que le Parti Québécois n'a pas envoyé de message à l'industrie pour inciter son développement.
« Ça ne veut pas dire que les beaux jours réapparaîtront dans les prochaines semaines, mais nous avons maintenant un gouvernement majoritaire qui a les deux mains sur le volant », ajoute-t-il.
Au début du mois de juillet, la société Stornoway a complété un montage financier de près d’un milliard de dollars pour le projet Renard, la première mine de diamants au Québec.

Quelques semaines plus tôt, Agnico-Eagle Mines et Yamana Gold ont acquis la Corporation Minière Osisko et la mine Canadian Malartic. Pour Me Sébastien Vézina, associé chez Lavery, les entreprises n'hésiteront pas à investir au Québec si le gouvernement leur montre que la porte leur est ouverte.
1 millards $ pour le Plan Nord +

« Le gouvernement actuel est perçu comme plus proche des entreprises que le PQ et a donné un élan considérable au Plan Nord avec des engagements financiers et l'établissement de priorités », ajoute Me Brunet.
Par ailleurs, le débat relatif au changement fiscal du régime minier s'est apaisé, de quoi rassurer un peu plus les investisseurs.
Le succès du Plan Nord reste cependant intimement lié au cours des différents marchés. « Tout ce que le gouvernement a entrepris pourrait être réduit à néant si les prix des métaux et des matières premières restent bas », souligne Me Buteau.
Selon Me Marc Dorion, associé chez McCarthy Tétrault, le gouvernement aura besoin de revenus miniers pour supporter ses objectifs budgétaires à mi-parcours. Le Plan Nord devrait alors avancer encore plus rapidement que lors de ces derniers mois.