D’enquêteur à futur avocat

La suite logique. Voilà comment Guillaume Jacob, étudiant en droit chez Lavery, explique ce changement de cap dans sa carrière.

Après avoir exercé pendant plusieurs années le métier d’enquêteur, d’abord pour Revenu Québec, puis au sein du Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, celui-ci a décidé de se lancer dans une carrière d’avocat.

D’enquêteur à avocat, il n’y a qu’un pas. C’est en tous cas ce qu’on perçoit dans le parcours de l’étudiant en droit.

À Droit-inc, celui-ci confie avoir toujours eu un intérêt pour les problématiques juridiques lorsqu’il exerçait à titre d’enquêteur.

Mais à quoi correspondait concrètement son rôle? Quelles forces ces expériences professionnelles vont-elles pouvoir lui apporter en tant que futur avocat?

Des tâches variées

Lorsqu’il travaillait au Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Guillaume Jacob était enquêteur pénal.

Lors d’un démarrage d’un projet, le ministère reçoit des plaintes du public puis, une inspection a lieu afin de vérifier s’il y a eu notamment un manquement à la qualité de l’environnement, nous explique-t-il.

S'il y a des méthodes administratives qui peuvent être mises en place pour régler la problématique, le problème est résolu. En revanche, si, après plusieurs tentatives, le problème perdure, une enquête est lancée.

« C'est là que moi, j’entre en jeu. Je regarde : Quels sont les faits? Quelle est la preuve qu'on avait? ».

La mission de l’enquêteur? Regarder les démarches à envisager et s’entourer de l’équipe adéquate.

« Prenons une destruction de milieu humide. À ce moment-là, je regardais, quelles sont les preuves dont j'ai besoin? Ça me prend un arpenteur-géomètre, un biologiste... ».

Mais ce n’est pas tout. Cela nécessite également des mandats de perquisition pour aller sur le terrain, faire des relevés ou encore des prélèvements.

« C'est très complexe parce qu'on joue avec une loi qui a énormément d'articles et avec de multiples règlements. Ça nécessite une capacité d'adaptation constante ».

L’étudiant compare son ancien job à une belle partie d’échecs. Une belle partie d’échecs qui lui sera bien utile dans sa future vie professionnelle…

Ce que lui ont enseigné ses anciens mentors? Perspicacité, réflexion et efficacité au travail.

« J'ai appris à identifier rapidement les faits et le droit pertinent à mon dossier. J'ai aussi développé des aptitudes en entrevue de témoin et de contrevenant ».

Alors, vers quel domaine de pratique compte-t-il s’orienter? Chez Lavery, l’étudiant confie naviguer entre plusieurs domaines.

« C'est sûr que présentement, j'apprécie beaucoup le droit du travail. J’ai aussi eu l'occasion de découvrir tout ce qui entoure la protection des renseignements personnels, c'est quelque chose qui m'intéresse aussi », finit-il par conclure.