Les criminalistes au combat
Gabriel Poirier
2021-08-11 13:15:00
Semaine après semaine, ils veillent au grain pour faire tourner les rouages de notre système de justice.
Voici leur histoire.
Coupable de voyeurisme
Simon Lamarre, un chercheur en éducation, a plaidé coupable à une accusation de voyeurisme en juillet dernier au palais de justice de Montréal.
C’est le juge Jean-Jacques Gagné qui a accueilli le plaidoyer de culpabilité. Me Cynthia Gyenizse a représenté le ministère public tandis que Me Alexandre Goyette a représenté M. Lamarre.
Ce dernier ne connaît pas encore sa sentence puisque les observations sur la peine auront lieu en octobre prochain.
M. Lamarre a notamment reproché à son ex-conjointe l’« état d’égarement » qui la conduit à commettre des actes de voyeurisme, rapporte La Presse.
« C’est assez particulier. Il semblerait que peut-être la relation qu’il avait avec son ex-conjointe l’a amené dans une sphère délictuelle de frustration », a expliqué l’avocat de la défense Me Alexandre Goyette.
Le magistrat Gagné a réagi négativement à de tels propos, toujours selon le quotidien.
Simon Lamarre a commis ses crimes entre 2017 et 2020. Il a notamment filmé l’entre-jambes d'adolescentes et de jeunes femmes.
Notons qu’il a été arrêté dans le cadre d’une filature policière, signale La Presse.
Un homme restera en prison
Francis Legault restera en prison, a décidé le juge Jacques Ladouceur, de la Cour du Québec.
L’homme de 38 ans, confronté à 17 chefs d’accusation, est défendu par Me Élizabeth Ménard. Me Jonathan Tondreau représente de son côté le ministère public, rapporte Le Citoyen de Rouyn-Noranda - Abitibi-Ouest.
M. Legault a un lourd passé criminel. Rappelons qu'il s'est barricadé dans un véhicule volé alors qu’il était armé. Il s’est rendu pacifiquement après plusieurs heures de négociations.
Il retournera en cour le 25 octobre prochain pour y faire face à des accusations de fuite de police, d’entrave au travail des policiers, de vol de véhicule et d’avoir braqué une arme vers autrui notamment, toujours selon Le Citoyen.
Un festival doit tenir compte de la pandémie
Hélène Carrier, de la Cour du Québec, a sommé les organisateurs du Festival des Gaulois de respecter les mesures sanitaires, rapporte Le Soleil.
L’événement, qui s’est déroulé du 6 au 8 août dernier, rassemblait des opposants aux mesures sanitaires. La magistrate a notamment remarqué le « refus systématique » des organisateurs à se conformer aux règles sanitaires.
La magistrate indique dans son jugement « qu’il existe une menace réelle et grave à la santé de la population en raison des agissements » de l’organisation du Festival des Gaulois, toujours selon Le Soleil.
Le CISSS de Chaudière-Appalaches a rappelé l’importance de respecter les directives sanitaires.
« En Chaudière-Appalaches, nous avons accompagné plus de 40 événements qui ont été réalisés dans le respect des mesures et en toute sécurité. Ce n’est donc pas la santé publique qui autorise ou non la tenue d’un événement, mais les promoteurs qui s’engagent à le faire dans le respect des normes en vigueur », indique l’institution par voie de communiqué.