Les insolites de la semaine !
Delphine Jung
2019-05-10 13:15:00
James Morton, un avocat du Nunavut et de l’Ontario a plaidé coupable dans une affaire de falsification de documents de divorce après avoir épousé illégalement une deuxième femme tout en étant toujours marié à la première.
Sa seconde épouse, qui pensait qu’elle avait légalement divorcé, décrit le crime comme l’événement le plus traumatisant de sa vie rapporte CBC.
L’avocat a en fait produit une fausse ordonnance de divorce pour la montrer à sa future deuxième femme.
Mais lorsque cette dernière a donné le document afin d’obtenir un certificat de divorce, le greffier du tribunal lui a indiqué qu’il ne trouvait aucune trace d’un quelconque divorce. Il a conclu que l’ordonnance était un faux et en a informé la police qui a ouvert une enquête.
Pour sortir de cette mauvaise position, Me Morton a imité la signature du greffier pour créer un certificat de divorce et l’apporta en mairie afin d’obtenir un certificat de mariage.
Il a été radié à vie.
Avocate et indic
En Australie, l’avocate Nicola Gobbo était une indic qui fournissait discrètement des tuyaux à la police, rapporte Le Télégramme.
Grâce à elle et ses informations, au moins 386 personnes ont été arrêtées et inculpées. Toutes ces condamnations pourraient donc sauter.
Le parrain de la drogue de Melbourne figure par exemple parmi ceux qui ont déjà cherché à faire appel de leur condamnation.
Ainsi, pour une avocate qui défend désormais d’anciens clients de Me Gobbo, cette dernière a commis une faute grave qu’elle assimile à de la corruption.
L’empoisonneuse du palais de justice
Alors qu’elle purgeait une peine de 15 ans de prison pour avoir envoyé des pâtisseries empoisonnées à des juges de la Cour suprême, une femme de 73 ans s’est échappée de prison.
Elle a plaidé coupable pour s’être enfuie, raconte l'ABA Journal.
Barbara March avait alors quitté une maison de transition de Washington où elle purgeait sa peine depuis avril 2018 mais elle n'était pas revenue comme prévu. Elle avait ensuite été arrêtée à Bridgeport en octobre.
En 2005, elle avait envoyé des cookies et des bonbons à la mort aux rats à des juges et même au directeur du FBI, Robert Mueller. Elle avait ensuite été arrêtée.