Mike Duffy avoue avoir reçu également un chèque du Parti conservateur

Agence Qmi
2013-10-29 07:00:00

M. Duffy avait affirmé mardi dernier avoir obtenu l’assurance du chef de cabinet du premier ministre Harper à cette époque, Nigel Wright, qu’il n’avait transgressé aucune règle lorsque l’histoire sur le remboursement de ses allocations de logement avait fait surface pour la première fois.
Mike Duffy a indiqué, lundi, au Sénat, que Nigel Wright était aussi impliqué dans l’octroi du deuxième chèque qui a été envoyé à son avocat par Arthur Hamilton, un avocat du Parti conservateur. M. Duffy a déposé une série de documents au Sénat, dont une copie du chèque qui sert à prouver sa défense.
«Lorsque j'ai insisté pour avoir des garanties écrites voulant que le remboursement d'une somme d'argent que je ne devais pas ne soit pas vu par le Sénat comme un plaidoyer de culpabilité, il a payé mes frais d'avocat», a indiqué M. Duffy.

S’adressant aux sénateurs, lundi, M. Duffy a dit que le bureau du premier ministre avait concocté une histoire dans laquelle il devait dire qu’il avait obtenu les 90 000 $ d’un prêt de la Banque Royale du Canada (RBC), alors que ce n’était pas le cas.
«Je ne peux que conclure qu’il s’agit d’une histoire montée par des membres influents au Sénat, sous la direction du bureau du premier ministre, dont le but est de détruire ma crédibilité au cas où je dévoilerais publiquement l’histoire derrière le chèque de 90 000 $», a expliqué M. Duffy.