Nouvelles

Mike Duffy avoue avoir reçu également un chèque du Parti conservateur

Main image

Agence Qmi

2013-10-29 07:00:00

Le sénateur Mike Duffy a indiqué lundi qu’il n’avait pas seulement reçu un chèque de 90 000 $ du chef de cabinet du premier ministre Stephen Harper, mais aussi un chèque de 13 560 $ provenant du Parti conservateur pour payer ses frais juridiques.
Mike Duffy a indiqué qu'il n'avait pas seulement reçu un chèque de 90 000 $, mais aussi un chèque de 13 560 $ pour payer ses frais juridiques.
Mike Duffy a indiqué qu'il n'avait pas seulement reçu un chèque de 90 000 $, mais aussi un chèque de 13 560 $ pour payer ses frais juridiques.
Le sénateur Mike Duffy avait laissé tomber une première bombe la semaine dernière, alors qu’il lorsqu’il avait affirmé avoir été victime d’une conspiration ourdie par le Cabinet du premier ministre et des sénateurs influents, pour le forcer à accepter une entente pour rembourser au Sénat la somme de 90 000 $ pour des dépenses jugées inappropriées, sous peine de se voir expulser de la Chambre haute.

M. Duffy avait affirmé mardi dernier avoir obtenu l’assurance du chef de cabinet du premier ministre Harper à cette époque, Nigel Wright, qu’il n’avait transgressé aucune règle lorsque l’histoire sur le remboursement de ses allocations de logement avait fait surface pour la première fois.

Mike Duffy a indiqué, lundi, au Sénat, que Nigel Wright était aussi impliqué dans l’octroi du deuxième chèque qui a été envoyé à son avocat par Arthur Hamilton, un avocat du Parti conservateur. M. Duffy a déposé une série de documents au Sénat, dont une copie du chèque qui sert à prouver sa défense.

«Lorsque j'ai insisté pour avoir des garanties écrites voulant que le remboursement d'une somme d'argent que je ne devais pas ne soit pas vu par le Sénat comme un plaidoyer de culpabilité, il a payé mes frais d'avocat», a indiqué M. Duffy.

Un deuxième chèque aurait été envoyé par Me Arthur Hamilton, avocat du Parti conservateur.
Un deuxième chèque aurait été envoyé par Me Arthur Hamilton, avocat du Parti conservateur.
Lors d’une rencontre avec MM. Harper et Wright, le premier ministre lui aurait toutefois dit que l’important n’était pas ce qu’il avait fait, mais plutôt la perception qui s’en dégageait. Toujours selon M. Duffy, le premier ministre Harper lui aurait alors ordonné de rembourser le Sénat.
S’adressant aux sénateurs, lundi, M. Duffy a dit que le bureau du premier ministre avait concocté une histoire dans laquelle il devait dire qu’il avait obtenu les 90 000 $ d’un prêt de la Banque Royale du Canada (RBC), alors que ce n’était pas le cas.

«Je ne peux que conclure qu’il s’agit d’une histoire montée par des membres influents au Sénat, sous la direction du bureau du premier ministre, dont le but est de détruire ma crédibilité au cas où je dévoilerais publiquement l’histoire derrière le chèque de 90 000 $», a expliqué M. Duffy.
2096
Publier un nouveau commentaire
Annuler
Remarque

Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.

NETiquette sur les commentaires

Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit de réponse.

Bien à vous,

La Rédaction de Droit-inc.com

PLUS

Articles similaires