Stikeman embauche quatre jeunes avocats!
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Delphine Jung
2017-12-14 15:00:00
Le cabinet montréalais situé sur le boulevard René-Lévesque, qui emploie 232 avocats au Québec, a donc décidé de miser sur la relève pour poursuivre son expansion.
Une formation militaire… pour se donner de l’endurance

Quant au droit, il explique que la discipline la toujours interpellé. « J’aime débattre et durant mes études, j’ai pu voir que c’était un domaine très vaste, qui peut répondre aux goûts de tous », dit-il.
Durant son parcours académique, il a servi à titre de membre de l'infanterie de la réserve des Forces armées canadiennes. « J’ai suivi une formation militaire classique à temps partiel. Je me suis dit que ça pourrait toujours me servir, comme l’endurance et la persévérance durant les moments difficiles », raconte le jeune homme.
Rapidement séduit par le cabinet Stikeman Elliott, Me Elmoznino n’a pas hésité longtemps. « J’ai toujours voulu travailler dans un gros cabinet, notamment en droit des affaires. Stikeman est d’ailleurs le premier bureau que j’avais visité. Un ami m’avait aussi parlé de son expérience là-bas. À mon sens, c’est un cabinet de premier plan dans le domaine des fusions et acquisitions. Sa réputation m’a donc beaucoup attiré », dit-il.
L’avocat ne cache pas non plus ses ambitions : « je veux m’y installer et y faire une longue carrière, avec comme objectif, accéder au statut d’associé. Je sais que c’est très concurrentiel et que ça prend beaucoup de travail pour y arriver ».
Durant ses études, il a également effectué deux stages, l’un à CAE Inc, fabricant de simulateurs de vols, et un autre chez Ernst & Young, l’un des grands cabinets de comptabilité, au département de fiscalité.
Passionné des affaires… notamment chinoises

Diplômé en droit de l’Université de Montréal en 2016, il a effectué son stage chez Stikeman Elliott et a tout récemment été assermenté. Le cabinet a décidé de le garder au sein de son équipe.
« Lors de la course aux stages, j’ai compris la richesse de la formation donnée chez Stikeman Elliott », dit-il.
Lui aussi s’est fixé comme objectif de carrière d’y devenir un jour associé.
Il a remporté le Prix Force Avenir pour son engagement étudiant. Il a également été un mois en Chine pour y obtenir un certificat en droit commercial international de l'Université de science politique et de droit de Chine. « Je pense que nous sous-estimons encore trop l’économie chinoise qui offre beaucoup d’opportunités d’investissements. Les acteurs économiques canadiens devraient s’y intéresser de plus en plus », ajoute le jeune homme.
Deux bacs et plusieurs villes

La jeune femme de 25 ans a fait un échange universitaire à l’Universidad Autonoma de Madrid en 2016 et a étudié le droit à l’Université de Montréal, d’où elle en est sortie diplômée la même année. Elle a également fait un bac en économie, gestion et italien en 2013 à McGill.
« Je savais que je voulais faire des affaires, mais les portes qui s’ouvraient à moi n’étaient pas assez stimulantes après mon premier bac. J’ai été séduite par l’aspect résolution de problème et écoute des clients qu’on trouve en droit », explique la jeune femme.
Lors de son stage chez Stikeman, Me Panzini a travaillé au bureau new-yorkais du cabinet. « C’était chouette de voir un autre bureau de Stikeman, qui est plus petit, mais fait quand même du droit canadien. J’ai beaucoup aimé étudier en Europe, et je trouve qu’il me manquait une expérience en Amérique du Nord. Je voulais aussi élargir mon réseau », dit-elle. C’est ainsi qu’elle a fait partie des deux étudiants choisis tous les ans pour partir faire quelques mois dans un autre bureau.
Très vite, elle savait que c’est chez Stikeman qu’elle voulait exercer. « J’ai rencontré les gens du cabinet et je les ai trouvé très sympathiques, avec des intérêts très divers. C’est d’abord cet aspect qui m’a séduite. Puis les mandats, les clients de grande envergure… Aussi, je trouve cela intéressant de devoir aller chercher nos mandats nous-mêmes, ça nous oblige à sortir de notre zone de confort. On nous donne beaucoup de responsabilités très tôt », ajoute-t-elle.
Son implication bénévole lui a aussi valu d’être récipiendaire de la Médaille du Lieutenant-gouverneur en 2015.

Lors de ses études, elle a agi comme auxiliaire auprès d’un juge de la Cour Supérieure du Québec en plus d’occuper un poste de recherchiste en droit des valeurs mobilières pour le professeur Stéphane Rousseau.
Elle a également été en détachement auprès de WSP Global, au cours de l’été 2015, puis elle en a effectué un autre au sein du bureau de Toronto.