Tout le monde parle de Me Goldwater

Me Goldwater est ainsi revenue sur la cause de Lola, cette femme qui a obtenu une pension alimentaire pour ses enfants, après avoir vécu en union libre avec le père. L’égalité ne requiert pas que les femmes fassent les mêmes choix que l’homme, a-t-elle expliqué, notamment en ce qui a trait aux congés attribués à la naissance d’un enfant.L’affaire sera débattue à la Cour Suprême mais ne sera pas défendue par Me Goldwater.

Par ailleurs, elle a déploré que l’argent soit la règle dans les séparations et les divorces.

« Les hommes qui sont plus attachés à leur portefeuille qu’à leurs sentiments, de grâce, restez chez vous. Vous avez votre main gauche. De grâce, ne vous dérangez pas ! » A martelé l'avocate.

La cause de Lola doit être matière à réflexion pour les gens qui vivent en couple, estime Me Goldwater.

« Je veux que les gens s’unissent, mais qu’ils s’unissent pour vrai. Sinon, restez seul. Vous allez épargner des souffrances à une femme, qui va éviter de découvrir quel bâtard vous êtes », a déclaré l'avocate qui n'a pas sa langue dans sa poche.

Me Anne-France Goldwater a regretté qu’au Québec, « on protège l’individu et on protège la communauté, mais qu'on oublie la famille. On ne peut pas dire qu’on va partager un enfant comme un chalet ou une télévision ». Elle a aussi souligné que les jeunes ne sont pas conscients des sacrifices et des efforts qu’une famille nécessite.