Un manifeste réclame une révision du statut des animaux

Un manifeste, appuyé par la Société pour la prévention de cruauté envers les animaux (SPCA), a été rédigé par la blogueuse Élise Desaulniers, le chercheur en philosophie morale à l'université McGill Martin Gibert et la SPCA de Montéral.

Parmi les signataires, on retrouve notamment Mes Anne-France Goldwater, Kurt A. Johnson de chez Irving Mitchell Kalichman, Jean H. Gagnon ad. E, Justine Ferland, de chez Fasken Martineau et Christian Nadeau, professeur de philosophie à l’Université de Montréal.

«À l’heure actuelle, le Code civil du Québec considère les animaux comme des biens meubles, au même titre qu’une chaise ou un grille-pain, et notre droit assimile donc le fait de blesser ou de maltraiter un animal à la détérioration d’un bien, souligne Me Sophie Gaillard, avocate et coordonnatrice de campagnes pour le Département de défense des animaux à la SPCA de Montréal. Non seulement cette conception de l’animal est-elle moralement douteuse, mais nous croyons qu’elle ne correspond pas à ce que pense la majorité des Québécois.»

Le manifeste réclame un statut distinct de celui des objets inanimés, un «statut d'être sensible».

«Notre droit assimile donc le fait de blesser ou de maltraiter un animal à la détérioration d'un bien», conclut l’avocate.

Les citoyens qui veulent signer ce manifeste peuvent le faire en se rendant à l'adresse suivante: http://lesanimauxnesontpasdeschoses.ca

- Avec QMI