Une action collective autorisée contre des entreprises pharmaceutiques
Sonia Semere
2024-03-22 10:15:40
La Cour supérieure du Québec a autorisé une action collective contre plusieurs entreprises pharmaceutiques… Qui sont les avocats derrière?
Une action collective nationale a été autorisée par la Cour supérieure du Québec, le 29 février dernier, contre les fabricants du médicament Rexulti, prescrit pour la schizophrénie et comme traitement d'appoint pour le trouble dépressif majeur.
La demande a été faite au nom de toutes les personnes au Canada qui se sont fait prescrire et ont ingéré le médicament antipsychotique sur ordonnance, à compter du 16 février 2017, et qui ont développé un ou plusieurs des comportements compulsifs et troubles du contrôle des impulsions suivants : jeu compulsif, hypersexualité, frénésie alimentaire, achats et/ou dépenses compulsifs.
Les demandeurs, représentés par Mes Joël Rochon et Golnaz Nayerahmadi du cabinet Rochon Genova et Mes Laurence Ste-Marie et Bogdan-Alexandru Dobrota du cabinet Woods, allèguent que le médicament cause des comportements compulsifs et des troubles du contrôle des impulsions.
Ils affirment également que les défenderesses représentées par Mes Marianne Ignacz et Lydia Amazouz du cabinet INF pour Otsuka Canada Pharmaceutical Inc. et Mes Samuel Lepage, Michel Gagné et Andrée-Anne Labbé du cabinet McCarthy pour Lundbeck Canada Inc., ont omis d'avertir les membres du groupe et leurs médecins de ce risque et qu’ils n’ont pas mené des recherches et des tests adéquats concernant ces effets secondaires.
L'action vise, entre autres, à obtenir des dommages-intérêts pour les dommages corporels et les pertes financières, ainsi que pour les dommages prétendument subis par les membres de la famille des personnes utilisant du Rexulti.