Une alliance pour accompagner les entreprises au-delà des frontières

Un cabinet québécois rejoint un réseau international pour mieux répondre aux besoins juridiques de ses clients…

Le cabinet québécois Yulex devient le premier cabinet canadien en droit des technologies à rejoindre le réseau international Lexing.

Lexing, en quelques mots, c’est quoi? C’est un réseau qui permet aux entreprises internationales de bénéficier de l'assistance d'avocats dont les compétences en droit des nouvelles technologies sont reconnues dans leur pays respectifs.

Pour le cabinet Yulex, il s'agissait là d’une occasion idéale de bonifier ses services. Afin de mieux comprendre les enjeux autour de cette alliance, Droit-inc a discuté avec l’un des cofondateurs du cabinet, Frédéric Letendre.

Celui qui cumule plus de 25 ans d’expérience en droit national et international des affaires, en propriété intellectuelle et en droit des technologies nous explique qu’il s’agissait d’une belle opportunité pour leurs clients de sortir des frontières du Québec.

« Il peut arriver que nos clients signent des licences à l'étranger, qu’ils aient des fournisseurs ou des clients à l’extérieur du pays, donc si on veut pouvoir proposer un service complet, il faut qu’on puisse avoir un interlocuteur dans l’autre juridiction ».

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec Lexing, le cabinet va pouvoir faire affaire avec pas moins de 50 pays dispersés sur les cinq continents.

« Si mon client a un problème de protection de données ou de propriété intellectuelle en Afrique du Sud, en Belgique ou au Chili, j'ai quelqu'un de confiance avec qui je peux parler directement ».

Selon Me Letendre, ce qui a suscité l'intérêt du réseau Lexing, c’est leur approche entrepreneuriale. Et pour cause, depuis le début de la création du cabinet, les fondateurs de Yulex veillent à rester à taille humaine pour instaurer un véritable lien de confiance avec leurs clients.

« On offre une perspective vraiment 360 degrés, on est dans l’accompagnement des chefs d’entreprises. On est à la fois un bureau transactionnel, un bureau de droit des affaires…»

Une véritable plus value dans la mesure où les services juridiques offerts se font toujours dans un contexte entrepreneurial avec une vision qui dépasse souvent le strict cadre de la loi, assure l’avocat.

Par conséquent, les conseils donnés à leurs clients s’avèrent variés et les questions peuvent toucher à des aspects divers : Votre contrat de licence peut faire du sens dans le contexte mais avez-vous pensé à l'aspect culturel? Avez-vous pensé au contexte d'affaires et à la géographie propre au Québec ?

« C’est vraiment ce que cherche à montrer ce réseau, le côté moins juridico-juridique, moins avocat-avocat. Il y a cette idée d’être proche de la réalité entrepreneuriale auquel on va greffer le juridique », conclut l’avocat.