Mi-figue mi-raisin

L'équipe Droit-Inc
2008-07-09 14:00:00
Mon collègue Yves Boisvert, de La Presse, raconte ce matin dans sa chronique « qu’un très grand nombre d’experts s’attendaient à ce qu’on la réduise encore davantage. Pour la ramener au maximum prévu par la loi provinciale : cinq ans moins un jour. »
Le chroniqueur s’interroge aussi sur le raisonnement du juge Vincent. En fait, il se demande s’il n’aurait pas dû ramener le tout au maximum de cinq ans moins un jour, puisqu’il s’agit de la loi sur les valeurs mobilières, pas du Code criminel
Bien qu’il comprenne la logique de la décision, il écrit : « je trouve qu’il tombe entre deux chaises. Ou bien on respecte le jugement «sans erreur» du juge Leblond, et on respecte les catégories qu’il crée. Et alors la peine demeure de 12 ans. Ou bien on ramène le tout au maximum de cinq ans moins un jour, puisqu’il s’agit de la loi sur les valeurs mobilières, pas du Code criminel. »
Pour lire la chronique au complet, cliquez ici.
Dans cette entrevue diffuse sur le canal Argent, le criminaliste Robert Lahaye explique la décision du juge Vincent: