Portrait

L’avocat de l’extrême

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Céline Gobert

2012-07-24 15:00:00

Cet été, à Montréal et entre deux dossiers, cet avocat s’entraînera dur pour s’adonner à une passion hors du commun : les « spartan races ». Qui est-il ? Que sont ces courses d’obstacles musclées et dangereuses ?
Ramper sous 300 mètres de barbelées, franchir des murs, éviter des flammes, traverser un pont en tyrolienne : voilà les différents challenges que n’hésite pas à relever Me David Freiheit de Freiheit Legal.

Pas de routes plates au programme… la spartan race, c’est plutôt des sentiers de montagnes de ski, à monter, puis à descendre, sur des kilomètres!

David Freiheit en quête de sensations fortes pour se vider l'esprit
David Freiheit en quête de sensations fortes pour se vider l'esprit
Cette quête d’adrénaline et de sensations fortes est une manière, pour l’avocat, de se vider l’esprit, loin des mandats en cours.

« J’aime ces courses parce que pendant 3 heures il n’y a rien d’autre à faire que de courir, sinon on devient fou au bureau », plaisante-t-il.

Le plein air, le dépassement de soi. Voilà ce que recherche avant tout chose Me Freiheit. Et, pour pouvoir relever ces défis, l’avocat confie s’entraîner quatre ou cinq heures par semaine.

Encore plus de challenge

Tout commence en mai dernier lorsque son ami avocat, Me Daniel Grodinsky de BLG, lui suggère de participer à ce type de courses.

Il commence alors plutôt sagement : 5 kilomètres. Avant de désirer encore plus de challenge.

« À Ottawa, il y avait 25 kilomètres avec des montées et des descentes, raconte-t-il, j’ai fini 28ème sur 885, ça m’a pris 3h40. »

Une fois, dans le Vermont, il y avait un câble attaché à un pont, se souvient-il. Il fallait faire une traversée en tyrolienne à 30 pieds de hauteur au-dessus d’un lac.

« Mais je n’ai pas pu le faire, je venais déjà de courir pendant quatre heures ! », déclare-t-il en riant.

Au cours de ses activités, l'avocat s'est parfois blessé
Au cours de ses activités, l'avocat s'est parfois blessé
Au cours de ses activités musclées, Me Freiheit s’est parfois blessé.

Mais, une douloureuse irritation sur sa peau lors des 42 kilomètres du Marathon de Montréal, quelques cicatrices et une blessure à l’épaule n’ont pas eu raison de lui.

« Mon père (Me Mortimer Freiheit) pense que c’est fou, mais je suis sûr de pouvoir arriver à convaincre Marion (Soumagne) d’y participer ! »

D’ailleurs, pour sa prochaine folie, il ira jusqu’à Killington pour la première course de 42 kilomètres qui mixe marathon ET course d’obstacles. Une première.

« Comme tous les participants, j’y vais pour le challenge. Gagner, confie-t-il, c’est la fierté d’avoir terminé la course. »

Rendez-vous le 22 septembre prochain !

Pour savoir à quoi ressemblent ces courses, cliquez ici.


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