Reportages
Pour ou contre le Blackberry?
Rene Lewandowski
2008-09-03 14:25:00
Pour une grande majorité d’avocats, le Blackberry est devenu l’outil de travail par excellence. Il permet d’être disponible 24h sur 24, de n’importe où dans le monde, et de répondre ainsi presque instantanément aux demandes des clients.
Grâce à ce bidule, les avocats sont plus productifs que jamais.
Vraiment?
Assurément, répondent des avocats interrogés par le Globe and Mail dans un reportage publié ce matin.
Mais trimballer son « Black » partout où l’on va n’a pas que des avantages, souligne l’article.
Le Blackberry a aussi son côté sombre.
On se fait constamment déranger, on y perd de sa concentration, et peut-être aussi qu’on y sacrifie qualité de travail pour aller plus vite, toujours plus vite.
Mais la grande question que pose le papier du Globe est la suivante : L’utilisation du Blackberry réduit-elle les heures facturables?
La question n’est pas sans intérêt.
En effet, faut-il facturer un client lorsqu’on consulte ses courriels sur son Black? Ou lorsqu’on lui répond? Si oui, comment et combien facturer?
Pour lire l’article du Globe (en anglais), cliquez ici.
Vraiment?
Assurément, répondent des avocats interrogés par le Globe and Mail dans un reportage publié ce matin.
Mais trimballer son « Black » partout où l’on va n’a pas que des avantages, souligne l’article.
Le Blackberry a aussi son côté sombre.
On se fait constamment déranger, on y perd de sa concentration, et peut-être aussi qu’on y sacrifie qualité de travail pour aller plus vite, toujours plus vite.
Mais la grande question que pose le papier du Globe est la suivante : L’utilisation du Blackberry réduit-elle les heures facturables?
La question n’est pas sans intérêt.
En effet, faut-il facturer un client lorsqu’on consulte ses courriels sur son Black? Ou lorsqu’on lui répond? Si oui, comment et combien facturer?
Pour lire l’article du Globe (en anglais), cliquez ici.
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Anonyme
il y a 16 ansJe me suis débarrassé du mien après 2 mois d'utilisation tellement j'ai trouvé cela envahissant.
Le cellulaire est amplement suffisant en cas d'urgence personnelle ou professionnelle.
Au-delà de "l'importance" qu'on se donne en consultant constamment ses messages, ce n'est pas vrai qu'on donne un meilleur service ou un service additionnel en étant ainsi branché, à moins d'être "servile"!
Anonyme
il y a 16 ansCela comble, à mon avis, un grand besoin que les gens éprouvent de se sentir important...
Anonyme
il y a 16 ansDans une industrie de service comme celle du domaine juridique, le blackberry est un mal nécessaire. Le client veut que l'avocat(e) en charge du dossier ou qui pourrait s'occuper d'un dossier réponde a.s.a.p. C'est une triste réalité du métier. Je crois que si on l'utilise seulement pour les clients et le bureau ( ceci exclut facebook, hotmail, autre courriels non reliés à l'emploi, etc...) c'est un gadget qui permet d'améliorer la qualité des services offerts.
N.S.
Anonyme
il y a 16 ansC'est désolant de voir comment la profession peut être si réfractaire au progrès.
L'usage de l'Internet et des courriels est, désormais, un incontournable.
Ce genre d'outil, comme tous les autres, peut servir à améliorer la qualité des services et éviter d'enchaîner le professionnel à son portable.
Pour ceux qui ne sont pas dans des "organisations", nous vous soulignons que cet outil nous permet aussi, à temps perdu, de faire le ménage dans la montagne d'information reçue à chaque jour (lire - annonces générales, mémos internes, blagues et autres intern'O-pourriels...).
(S) Ras Berry
Anonyme
il y a 16 ansIl ne faut pas oublier la notion prévue au code de déontologie, les heures consacrés ne sont qu'un des éléments dont il peut être tenu compte quant vient le temps de facturer.
Libre alors à l'avocat de pondérer pour tenir compte de ses interventions "Blackberrizer" utiles au client.
(S) Temps chargé
Anonyme
il y a 16 ansLe Blackberry est une nécessité que pour ceux qui sont trop incompétentes pour éduquer leurs clients côté patience. Les miens savent les heures où je retourne les appels... ils ne me quittent pas pour le simple motif enfantin que j'ignore leurs appels pendant quelques heures.
Anonyme
il y a 16 ansD'acc avec le commentaire précédent. Je ne crois pas que la nécessité de répondre a.s.a.p. au client soit une réalité du métier. Ceci est surement la philosophie qu'ont certains sous-fifres du métier.
Anonyme
il y a 16 ansLa profession n'est pas changée par la technologie, on ne la change que par nos attitudes. Le web et le courriel facilite nos vies, ça se passe de commentaire... mais le BB c'est plus que ça, c'est le net jammé dans ta face 24/7. Faut pas confondre...
Alors si on a une attitude de lèche-bottes et qu'on permet aux clients de nous dérranger quand ils veulent, ça fera partie de la profession. Idem, dans le cas d'un junior qui n'a pas son mot a dire et qui travaille selon les habitudes de l'associé qui lui permet aux clients ce genre de comportement... ben alors c'est son problème.
Pour le reste, je crois que le BB est fort utile, mais il faut savoir doser. Et pour ceux qui ne le savaient pas (ils semblent être beaucoup): oui, le BB permet aussi d'ignorer temporairement des appels et des messages... essayez ça, vous aimerez beaucoup :)
Anonyme
il y a 16 anspour les fans de Star Trek, le mot BORG est bien connu... Resistance is futile... Et nous ne parlerons même pas des oeuvres de Georges Orwell...
Bref, "look what we've become"...
(S) Jean-Luc Picard
Anonyme
il y a 16 ansprofession qui vise à conserver, le plus longtemps possible, ses traditions et faire croire, à tort, qu'ils sont dans une classe à part et que leur relation - clientèle doit être dirigée par leurs besoins primaires (je vous laisse imaginer ceux-ci).
Je suis d'accord avec le commentaire sur la possibilité de se "débrancher" de son Black - Voire la fonction "eteindre".
Note : Sans doute que ceux qui parlent "d'éduquer" leurs clients sont les mêmes qui, par exemple, au restaurant dérangent tous ceux qui les entourent, par leur verbillage inutlie sur leur portable...
(S) Me É. Tiquette