Des avocats qui ont du mérite!
Delphine Jung
2017-08-07 15:00:00
Me Charles Belleau : il enseigne le droit judiciaire, le droit des sûretés et le droit professionnel à la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il a, entre autres, contribué au projet de réforme du Code de procédure civile en ce qui concerne l'exécution des jugements.
Me Daniel Desjardins : il est le vice‑président principal, Affaires juridiques et Secrétaire de la Société de Bombardier Inc. Il siège au Comité de gestion de la société. Il s’est joint à Bombardier Inc. en avril 1998. Me Desjardins est titulaire d’un bac en droit de l’Université de Montréal et d’une maîtrise en droit de l’Université McGill.
Me Nicola Di Iorio : il est associé au sein de l’équipe de droit du travail et de l’emploi du cabinet Langlois. Il a un bac en droit obtenu en 1981 à l’Université de Sherbrooke et une maîtrise en droit obtenue en 1983 à la Columbia University. Il est membre du Barreau du Québec depuis 1983.
Me Shahir Guindi : il est coprésident national du cabinet Osler et membre du Barreau du Québec et de New York depuis 1990. Il a obtenu son bac en droit à l’Université McGill. Il est un avocat en fusions-acquisitions, en investissement privé et en financement d'entreprises sur le marché canadien.
Me Éloïse Gratton : elle travaille au cabinet Borden Ladner Gervais où elle est associée. Elle est cochef du groupe Respect de la vie privée et protection des renseignements personnels. Elle est diplômée de l’Université de Montréal et de l’Université de Panthéon-Assas. Elle est membre du Barreau depuis 1998.
Me Pierre Marc Johnson : ancien premier ministre du Québec, juriste et médecin, il agit à titre d’avocat principal et conseiller stratégique lors de négociations commerciales au sein du cabinet Lavery.
Me Olivier F. Kott : est associé au cabinet Norton Rose Fulbright où il a développé ses compétences en prévention, gestion et résolution de conflits commerciaux. Il est diplômé de l’Université de Montréal et a suivi un atelier en médiation à Harvard en 2005.
Me Julie-Martine Loranger : elle est associée au sein du groupe de litige de McCarthy Tétrault à Montréal. Elle a développé une expertise dans le domaine des actions collectives portant sur des questions d’ordre contractuel et extracontractuel, la responsabilité du fait du produit, la responsabilité civile, la protection du consommateur et les valeurs mobilières. Elle est membre du Barreau depuis 1983.
Me Odette Nadon : elle est associée et responsable du secteur de droit de l’environnement du cabinet BCF. Elle fournit aux clients des conseils et services juridiques, les aide à élaborer des stratégies de gestion des risques environnementaux ainsi qu’à planifier et à exécuter des dossiers de conformité. Elle conduit des litiges environnementaux complexes tels les recours collectifs. Diplômée en droit à l’Université de Montréal en 1977, elle est membre du Barreau du Québec depuis 1978.
Me Marie-Laure Leclercq : elle est avocate-conseil au cabinet Degrandpré Chait et spécialisée dans le domaine de la propriété intellectuelle et des technologies. Elle a fait un MBA à l’Université McGill en 1980 après un bac en droit à l’Université de Montréal en 1977. Elle a également été diplômée de l’école polytechnique de Montréal.
Les autres récipiendaires sont Mes Philippe Henri Bélanger, associé chez McCarthy Tétrault, Fabien Gélinas, professeur à l’Université McGill, Jean Houde, qui travaille à la Banque nationale du Canada Isabelle Hudon, avocate-conseil au cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay et professeur à l’Université Laval, Christiane Lalonde, avocate à l’aide juridique, André Laporte, du cabinet Laporte et Lavalée,Guy Lefebvre, professeur à l’Université de Montréal, Roch Maltais, avocat à la Société québécoise des infrastructures, Monique Mercier, avocate chez Telus, André Morrissette, avocat associé chez BCF, Francine Payette, avocate à la Ville de Laval,Ginette Piché, juge, Élisabeth Pinard, associée chez Lavery, René Provost, professeur à l’Université McGill, Sylvia Reiter, avocate chez Great-West Life/London Life/Canada Life, Stéphane Reynolds, avocat chez Monty Sylvestre, Martine Valois, professeure à l’Université de Montréal, et Gilda Villaran-Calderon, associée chez Fasken Martineau.
Anonyme
il y a 7 ansParfois, il faut faire valoir les réussites du Barreau: ici, des nominations variées, de régions, de femmes, de communautés culturelles, de contentieux, de plus petits bureaux, du monde académique. Oui, il y a encore une petite surreprésentation des grands bureaux, mais c'est une grande progession. Félicitations.
B
il y a 7 ansà chaque année, je me demande la même chose, qu'est-ce qui a qualifé ces avocats au titre Ad.E.
La présentation faite ne nous permet pas sauf quelques cas, de déterminer en quoi ces avocats se distinguent par l'excellence de leur carrière professionnelle, leur contribution exceptionnelle à la profession ou encore leur rayonnement exceptionnel dans leur milieu social et communautaire, lequel a rejailli sur la profession d’avocat.
Pour Me Charles Belleau, c'est clair, il a contribué par ses recherches et son enseignement au développement de la profession et de plusieurs avocats et notaires. L'Honorable Pierre-Marc Johnson a été ministre et pendant une courte période Premier ministre, son rayonnement demeure. D'autres qui ne sont présenté que brièvement ont aussi contribué à la profession en enseignant. Mais tous les autres... Il serait bon de présenter les critères leura ayant donnés accès à se titre plutôt que il (elle) a pratiqué dans tel secteur pour tel cabinet. Je ne vois rien de méritant dans cette description.
R.V.
il y a 7 ansTrès certainement aucun mérite à ces conseils...faire payer la population pour des honoraires débridés alors qu'il s'agit d'un dossier familial (privé)? Oh là! Bémol sur le tappage dans le dos!
As.tu.vu
il y a 7 ansLes autres, sans mérite? Ils n'ont pas le même réseau, c'est tout. Retour en arrière sur plusieurs titulaires qui ont semé la honte. Certaines, très récemment. Pire, on ne leur retire pas le titre.
A
il y a 7 ansShahir Guindi?
Un gestionneux de notaires de luxe, qui fait plus d'administration que de droit, en quoi ça fait avancer la profession?
Avocat
il y a 7 ansÇa prenait sans doute un avocat avec un nom semblant issu d'une minorité pour ne pas passer pour de méchants racistes, car vous savez, de nos jours, tout le monde est raciste.
Avocat songeur
il y a 7 ansBravo à tous les élus. Toutefois, je m'interroge de plus en plus sur l'octroi de cette gratification par un ordre professionnel. En effet, je vois difficilement en quoi cela fait partie de sa mission de protéger le public. Le Barreau semble constamment confondre cette mission avec celle d'une association professionnelle d'avocats dont le but est de promouvoir les intérêts de ses membres.
Voyez l'absurdité de la situation: le Barreau qui reconnaît aujourd'hui que tel ou tel avocat est exceptionnel pourrait-il le lendemain déposer contre ce même avocat une plainte disciplinaire?
Par ailleurs, l'octroi de cette distinction se fait par un comité restreint de quelques personnes, selon des critères qui ne sont pas toujours des plus clairs. Selon certaines mauvaises langues, le fait d'avoir des contacts ou d'être passé maître de l'auto-promotion facilite grandement l'obtention du titre "Ad. E.".
À titre d'exemple, il y a quelques années à peine, un avocat d'à peine 5 ans d'expérience, dont le nom paraissait à une fréquence étonnante sur droit-inc et qui s'est impliqué sur des comités au Barreau, s'est vu décerner la distinction. En tout respect pour cette personne, il était insensé de lui octroyer une pareille distinction après seulement cinq années de pratique.
Je note aussi que la majorité des récipiendaires proviennent de grands bureaux. Évidemment, de nombreux avocats travaillant dans des petits cabinets, dans des domaines de pratique moins "glamour", n'auront jamais droit à pareille reconnaissance, malgré la carrière remarquable qu'ils auront eue. C'est fort déplorable et ça participe à entretenir le cynisme important que plusieurs avocats ont envers le Barreau.
Aanonyme
il y a 7 ansDes profs et des avocats de gros bureaux et de la grosse entreprise, à quelques exceptions près. On est bien loin de la défense des veuves et des orphelins.
Anonyme
il y a 7 ansLes sélections de cette année sont une nette progression par rapport aux années précédentes. Pour ceux qui s'interrogent sur les critères de sélection, consultez donc le site du Barreau. L'information y est.
C'est toujours fascinant de voir 5 commentaires anonymes négatifs, et ensuite d'aller voir sur la page FB de droit-inc ou du Barreau du Québec pour considérer qu'il n'y a que du positif (la différence étant que les commentaires sur FB ne sont pas anonymes).
Isabelle Laporte
il y a 7 ansCe commentaire sur l'anonymat revient souvent. Et je ne le comprends pas.
Il n'y a rien de fascinant dans le fait que les commentaires négatifs soient généralement anonymes, dans un milieu où tout le monde se connaît et aurait éventuellement des comptes à rendre à un employeur, un milieu de stage, à des clients, à des associés, etc.
D'ailleurs, signez donc.
Me
il y a 7 ansLa dépense de nos cotisation en vue de ce cirque de nominations devrait être optimisée. Un appel aux commentaires avant les nominations? Histoire d'éclairer le Barreau sur certains agissements sombres. On éviterait la montée du cynisme chez les membres et la perte de confiance du public. Plusieurs de ces nominations sont honteuses.
Me
il y a 7 ansD'autres ordres professionnels offrent-ils on spectacle aussi pompeux payé par les membres qui ne se prononcent pas sur les nominations? Rentables pour certains d'ajouter ce titre, coûteux pour les autres. La démocratie? On devrait nous soumettre le noms des candidats lors du renouvellement. NB Certains font lamentablement échec à la décence.
Anonyme
il y a 7 ansPar ailleurs, le fait de prétendre que les critères de nomination sont publiques et (donc) objectives est risible. Pour qui on nous prend ? J'ai parlé à plusieurs collègues ce matin et tout le monde pense que le processus est hautement politique.i
Étudiante
il y a 7 ansDes titres décernés aux amis des amis? L'"extreme vetting" est essentiel. Quand le scandale éclate en raison du comportement de son titulaire, les retombées médiatiques sont d'autant plus vives.
Anonyme
il y a 7 ansFélicitations aux récipiendaires !!!
Force m'est de constater que cette distinction ne s'applique à toutes fins pratiques pas aux avocats pratiquants hors des grands centres.
Qu'à cela ne tienne !! J'ai penser que pour les avocats de région, le Barreau pourrait instaurer des distinctions alternatives telles que La Région d'Honneur ou encore le titre de Ad pp E (Advocatus pas pire Emeritus)avec une petite pierre brune, couleur de la terre dont nous sommes le sel...
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