SharQc : le calendrier se remplit

Les 51 individus, identifiés comme membres ou proches des Hells Angels, étaient de retour au Centre de services judiciaires Gouin, à Montréal, lundi.

L’audience a duré un peu plus d’une heure, et le juge James L. Brunton en a profité pour dresser un calendrier pour les différentes requêtes déposées jusqu’à maintenant.

Il a aussi été question de conflit d’horaire, puisque le juge a ordonné que tous les avocats soient disponibles à partir de l’an prochain.

«Est-ce que vous allez consentir à des accommodements raisonnables, pour utiliser un terme à la mode?» a demandé l’avocat de la défense Me Marc Labelle.

C’est qu’avec tous les avocats dans cette affaire, des conflits d’horaire sont à prévoir. Dans le cas de Me Labelle, il a déjà à son agenda une enquête préliminaire de deux mois prévue à partir de janvier prochain.
«Je vais certainement vous accommoder autant que possible», a répliqué le magistrat, soulignant qu’un avocat ne devra pas forcément être présent si une requête ne concerne pas son client.

Ils devront toutefois être tous présents à l’audience du 2 décembre prochain. D’ici là, la défense espère avoir des nouvelles de l’aide juridique qui doit encore examiner plusieurs dossiers afin de déterminer quels accusés seront défendus aux frais de l'État.

Lors de l’opération SharQc en avril 2009, 156 personnes avaient été arrêtées. Depuis, un grand nombre a plaidé coupable à des accusations réduites. Les 51 individus restants sont accusés de complot pour meurtre, entre 1994 et 2002. Certains des accusés font aussi face à huit chefs de meurtre durant cette période.