Norton Rose se laisse pousser la moustache!

Si ce n'est pas la première fois que le bureau montréalais de Norton Rose Fulbrigt participe à Movember, cette année fut un record en termes de résultats et de participation.

Me Steve Malas, nommé capitaine de l'équipe, s'est pris au jeu: au-delà du soutien apporté à la lutte contre le cancer, l'associé du groupe de droit des affaires y a vu une vraie compétition, source de motivation pour ses troupes. «Nous voulions arriver premier de tous les bureaux du cabinet participants dans le monde, et nous avons réussi», explique-t-il fièrement.

L'équipe, qui comptait 13 participants - dont des associés, avocats collaborateurs et personnel de soutien -, a amassé 18 000 dollars.

Et c'est aussi un succès pour les cinq bureaux canadiens de Norton Rose, qui ont récolté une somme totale de 53 000 dollars, ce qui place le cabinet en tête du classement des firmes d'avocats participantes sur le plan national, devant Bennett Jones, qui a pour sa part rassemblé 20 000 dollars.

Un vote à l'interne a été organisé au sein du bureau montréalais pour choisir les participants qui devraient abandonner leur rasoir pendant un mois. «Nous avons beaucoup ri, raconte Me Malas. Ma secrétaire a envoyé des photos des candidats avec une moustache fictive pour voir ce que ça pourrait donner.»

Moustache un jour, moustache toujours?

Il s'agissait de la première moustache à vie pour l'avocat, laquelle n'a laissé personne indifférent. «Quand j'étais en réunion avec des clients, c'était assez drôle, mais tous ont eu des réactions positives. Par contre ma femme n'était pas la plus grande fan de ce nouveau look», raconte-t-il en riant.

Un look qui selon certains pourrait lui permettre de faire bien d'autres choses que du droit, même s'il n'a pas pour autant l'intention de se laisser pousser la moustache autrement que dans le cadre de Movember.

Pour récolter les fonds, les participants ont mis en branle leur réseau, certains sollicitant les avocats à l'interne. «J'ai fait appel à mes clients, à mes amis et à ma famille. Je suis grec, alors nous sommes nombreux», explique Me Malas, surpris de l'enthousiasme manifesté par son entourage pour soutenir la cause.

Pour inciter aux dons, il joignait à sa sollicitation une photo de lui arborant fièrement son nouvel atout. Et les destinataires ont visiblement été conquis.

Un autre modèle de moustache pour l'an prochain? «Je le referais peut-être si je suis élu», conclut-il.