L'État ne déboursera pas un sou pour la défense de Bain
Agence Qmi
2014-06-02 08:15:00
Selon l’avocat, les conditions pour que l’État paye les frais de défense étaient «irréalisables». Par exemple, Bain, 63 ans, aurait dû vendre ses chalets dans les Laurentides dans de courts délais. Et s’il n’y avait pas vente, les tarifs auraient pu baisser, selon Me Guérin.
«Cela aurait appauvri mon client», a dit l’avocat.
Et les tâches administratives auraient considérablement augmenté pour la défense, ce qui n’enchantait pas l’avocat.
«Cela aurait été pénible, ma tâche, c’est de le défendre», a précisé Me Guérin.
Rappelons qu'il y a quelques semaines, le juge Guy Cournoyer avait ordonné que l'État paie les frais d'avocats de la défense, quitte à ce que l'accusé rembourse graduellement grâce à ses rentes de plus de 40 000 $ par année.
Procès en janvier
Le juge a également profité de l’audience de vendredi pour fixer la date du procès. Il commencera le 19 janvier prochain, et la sélection du jury débutera une semaine plus tard.
Me Matthew Ferguson de la Couronne a annoncé que la présentation de la preuve durerait quatre semaines. Du côté de la défense, on peut s’attendre à trois semaines d’audience.
D’ici là, Richard Bain espère bien obtenir une libération sous caution. Son avocat devrait annoncer dans deux semaines s’il compte déposer une requête ou non.
Car dans les cas de meurtre, c’est à l’accusé de faire la preuve qu’il peut être remis en liberté en attendant son procès.
En plus du chef de meurtre prémédité sur la personne du technicien Denis Blanchette, Bain est aussi accusé de plusieurs tentatives de meurtre, et fait aussi face à plusieurs accusations en lien avec les armes à feu.