De Chantal D’Amour Fortier : les dessous de la fusion
Julien Vailles
2017-11-13 11:15:00
« Je suis enchanté de cette fusion, déclare d’entrée de jeu Me D’Amour. L’idée est que le client ne soit pas forcément servi par un avocat ou un notaire dans chaque cas d’espèce, mais bien par le professionnel le plus qualifié selon les faits précis du dossier », explique-t-il. Et naturellement, sous réserve de l’ensemble des règles déontologiques et des champs de pratique réservés, assure l’associé.
Et pourquoi une telle fusion? Le but avoué est de réunir sous une même enseigne les professions juridiques jumelées à des services de fiscalité. « De plus en plus de clients cherchent un endroit "intégré" pour la gestion de leurs affaire corporatives et juridiques, explique Me D’Amour. Nous croyons sincèrement que de mettre sur pied un cabinet multidisciplinaire, où des avocats et des notaires sont associés, permettra non seulement d’offrir un service connexe mais bien de développer l’ensemble des services au bénéfice des clients », soumet-il.
À titre d’exemple, il mentionne la question de règlement des successions : la combinaison de fiscalistes, de notaires et de médiateurs permettrait un service optimal dans ce domaine. Mais Me D’Amour croit fermement que le plus gros avantage pour le client sera d’avoir une seule porte d’entrée, en sachant que l’information ne sera divulguée qu’une seule fois pour être partagée par les différents professionnels.
Depuis la fusion, le cabinet compte 36 professionnels, soient 26 avocats, huit notaires et deux comptables professionnels agréés (CPA).