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Un nouveau président pour l'ICAJ

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Jean-Francois Parent

2017-11-15 08:30:00

Le professeur émérite et avocat-conseil accède à la présidence de l'Institut canadien d'administration de la justice.
Me Patrick Molinari succède à la juge Georgina Jackson
Me Patrick Molinari succède à la juge Georgina Jackson
Me Patrick Molinari succède à la juge Georgina Jackson, de la Cour d'appel de la Saskatchewan, et devient le président de l’organisme qui vise, entre autres, à améliorer l'accès à la justice.

Parce que l'accès à la justice n’est pas seulement une question de coûts, « notre raison d'être est de provoquer la réflexion quant à l'administration de la justice, afin d'en améliorer l'accès », explique celui qui est aujourd'hui avocat-conseil chez Lavery et ex-doyen de la faculté de droit de l'Université de Montréal dans les années 1990.

Au chapitre des activités organisées par l'Institut canadien d'administration de la justice (ICAJ) on retrouve de la formation - pour les juges, les procureurs, les rédactions législatifs, etc.- mais également des tables rondes et des séminaires.

Par exemple, une prochaine activité qui se tiendra sur la côte ouest réunira juges, procureurs de la couronne, administrateurs de tribunaux et policiers pour réfléchir des façons d'améliorer l'efficacité du système criminel.

« C'est le genre d'activités qu'on veut organiser au Québec », explique Patrick Molinari.
Quant aux grands dossiers qui occuperont son mandat de deux ans à la tête de l'ICAJ, on veut notamment cibler les acteurs impliqués dans l'administration de la justice, surtout en matière de justice civile et administrative.

Dans la foulée de l'arrêt Jordan, « on observe dans certaines provinces que l'octroi de ressources à la justice criminelle se traduit par des impacts sur la justice civile et administrative », explique Patrick Molinari.

Enfin, l'ICAJ entend également mettre l'accent sur l’accessibilité à la justice pour les peuples autochtones, en coordonnant la réflexion sur des façons de mieux desservir les justiciables des Premières Nations.

« C'est un volet qu'on a entrepris depuis quelques années, et sur lequel on veut faire encore plus », explique-t-il.

Chez Lavery, il agit à titre de spécialiste du droit de la santé, dans le contexte de « l’émergence de nouvelles structures, publiques ou privées, d’offres de soins et de services connexes », peut-on lire dans sa notice biographique.

Il a signé plusieurs ouvrages de référence, en plus d'avoir été chercheur lors de son passage à l'université.

Avant d'être le grand patron de la fac de droit de l'UdeM, dans les années 1990, il a dirigé le Centre de recherche sur le droit privé.
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