Amoureux… et collègues !
Delphine Jung
2018-02-14 15:00:00
Une demande en mariage lors de la cérémonie d’assermentation
Elle a 24 ans et est née en Ukraine, lui est un Québécois pure laine de 29 ans, originaire de Trois-Rivières. « Nous sommes tous les deux danseurs de salsa et c’est à l’occasion d’une soirée dansante qu’on s’est rencontré », raconte Me Gamache.
En réalité, lors de leur rencontre, Me Zazulya ne savait même pas encore qu’elle allait poursuivre une carrière en droit. « Il m’a un peu inspirée… », concède la jeune femme.
Sept ans plus tard, les deux tourtereaux travaillent ensemble au cabinet Daigle avocats, à Trois-Rivières. « C’est tout récent », précise l’avocate qui a fait son stage là-bas. Ils assurent que travailler ensemble n’était pas un objectif en soi, mais puisque l’occasion s’est présentée, autant la saisir.
« Nous ne sommes même pas au même étage. Cela nous permet de ne pas être 24h/24 l’un avec l’autre », explique Me Gamache.
Lui pratique en droit corporatif, quant à elle, c’est plus le droit administratif. Les deux ont aussi une expertise en litige civil et commercial mais assurent ne jamais travailler sur les mêmes dossiers.
Par contre, ils essayent au maximum de partir du bureau ensemble.
« C’est parfois difficile de décrocher, mais on a appris à gérer. On avait peur d’amener le bureau à la maison et finalement, on arrive à séparer les deux. Quand on a besoin de parler travail, c’est au bureau seulement », expliquent-t-ils en cœur.
Pour eux, c’est évident que travailler au même endroit et dans le même domaine apporte des avantages. « On peut compter l’un sur l’autre et surtout, on comprend la situation de l’autre puisqu’on vit tous les deux la même réalité. Personne n’est mieux compris par un avocat qu’un avocat », dit Me Zazulya.
Les deux amoureux devraient se marier en mai 2019. Me Gamache a fait sa demande en mariage lors de la cérémonie d’assermentation de sa douce.
Frédérique Pothier-Paquette et Charles-Antoine Guilbault
Séparer amour et travail
Les deux amoureux ont récemment lancé leur cabinet, Lex Populi services juridiques, pour favoriser un meilleur accès à la justice.
Ce sont grâce à des amis communs qu’ils se sont rencontrés. Depuis, l’aventure se poursuit pour eux. « Dès le démarrage de notre entreprise, nous avons établi des règles claires afin de séparer amour et travail », explique Me Pothier-Paquette, 26 ans.
Elle et son conjoint de 28 ans pensent que travailler ensemble en étant en couple est une force et « cela démontre notre grande complicité », ajoute la jeune femme.
Pourtant, le destin leur avait envoyé un signe peu optimiste, alors qu’ils débutaient dans la pratique. « L'un de nos tout premiers dossiers concernait des partenaires en affaires, comme dans la vie, pour lesquels l'aventure s'était mal terminée à tous les égards. Il va sans dire que nous trouvions la situation assez ironique ! », raconte l’avocate.
Pas de quoi les démoraliser pour autant puisqu’aujourd’hui, ils semblent très occupés à gérer de nombreux dossiers.
Marie-Hélène Giroux et Clément Monterosso
Des criminalistes indissociables
Couple phare des palais de justice, Me Giroux, 52 ans et son mari, Me Monterosso, sont ensemble depuis plus de 15 ans.
« Nous nous sommes rencontrés lors de l’anniversaire d’un ami commun », raconte Me Giroux.
Eux aussi ont fondé leur propre cabinet, Monterosso Giroux Lamoureux fin 2003. Depuis, ils en ont vu défiler des dossiers ! « Cela s’est fait un peu par la force des choses, on parlait toujours de nos dossiers tous les deux, alors on s’est lancé », raconte-t-elle.
En 2008, pour le premier anniversaire de leur fille, ils ont décidé de se marier et depuis, ils forment une famille recomposée avec leurs six enfants.
Pour eux, impossible de séparer vie amoureuse et vie professionnelle. « On est indissociable, on est tout le temps ensemble », ajoute l’avocate.
Jean Piette et Louise Taché-Piette
Développement durable
Jean Piette est spécialiste du droit de l'environnement, conseiller spécial chez Norton Rose. Louise Taché-Piette est à son compte et pratique le droit disciplinaire et professionnel. Ils célèbrent depuis minuit leur 44e Saint-Valentin!
Sacré couple Saint Valentin de Droit-Inc voici quelques années, ils continuent de s'aimer tant l'un l'autre que leur métier.
Le secret?
« Beaucoup de compréhension, de souplesse, de collaboration », explique Me Taché-Piette, conscient que le métier n’est pas facile et que le conjoint doit impérativement comprendre les diverses contraintes qu’il exige.
« Tous les jours, on se dit nos emplois du temps, on essaie parfois de s’organiser pour se retrouver ensemble en même temps, dans la même ville, le même établissement », ajoute son époux.
Une logistique qui a cimenté leur union et leur a permis d’élever au mieux leurs cinq enfants.
Ensemble, il leur arrive même d’évoquer des dossiers, ils en discutent, « tout en respectant leur obligation liée au secret professionnel », précise l’épouse.
« C’est un facteur de rapprochement, parce qu’il y a une compréhension plus profonde des soucis, des contraintes que nos métiers peuvent causer. L’autre peut esquisser des solutions plus pertinentes étant lui-même concerné par cela », conclut l'époux.
Toit, dilemmes, interrogations et lit : ils partagent tout.
Brigitte Gauthier et François Alepin
Après l’amour, reste l’entreprise
Le cabinet, fondé en 1978 sur l'amour des deux tourtereaux, est aujourd'hui l'un des plus importants au Québec en droit familial.
« J'ai rencontré François quand j'étais étudiante, et lui venait de lancer son cabinet. Je suis allée le voir pour qu'il me donne un boulot étudiant, il a accepté de me prendre et puis... »
Le couple a eu deux enfants, Maxime et Chanel, qui pratiquent tous les deux au cabinet aujourd'hui.
Pour la mère et associé fondatrice, la recette du travail conjoint est simple, mais doit être respectée : « Il faut penser en duo, penser au meilleur intérêt de la firme. Mais il faut que chacun puisse s'épanouir », précise Me Gauthier.
Elle et Me Alepin ont pris des pratiques différentes : elle le droit familial, lui le droit commercial. Leurs enfants, qui étaient aux côtés de leurs parents lors des soupers avec les clients, sont tombés très jeunes dans la marmite de la pratique privée.
Ils ont eux aussi choisi des chemins différents cependant, se spécialisant en fiscalité, ajoutant encore une autre corde à l'arc Alepin Gauthier. « Notre premier bébé, ça a été notre cabinet, et ensuite on a fait deux autres enfants. »
Le cabinet, qui compte aujourd'hui 24 avocats, a été « bâti avec toutes les gouttes de notre sueur et toutes les vibrations de nos cœurs ».
Ce dévouement pour le cabinet, l'importance de la famille pour le couple, et l'accent mis sur le développement personnel de chacun leur a également permis, paradoxalement, de bien réussir leur divorce...
Le couple s'est séparé voici une quinzaine d'années, mais continue de gérer la boutique comme si de rien n'était. « Nous avons toujours eu des discussions sereines et ouvertes. Et quand nous avons entamé les procédures de divorce, François m'a dit ''je vais prendre la meilleure avocate en droit familial que je connaisse : toi!'' Aujourd'hui, nous sommes toujours partenaires d'affaires. »
-avec Jean-François Parent
DSG
il y a 6 ansIt's very common for lawyers to marry other lawyers for the simple reason that they have very little free time, hence very little possibility of meeting people outside of work (unless you join a salsa class, but that's just gay). Moreover only another lawyer would tolerate the long working hours of a lawyer.
#DSGneedstoeatit
il y a 6 ansSee above.
No YOU eat it.
il y a 6 ansKindly shut up sir, a lot of us want to read DSG's posts.
Anonyme
il y a 6 ansEh Einstein. Don't tell the guy to shut up, more controversy, more answers from your idol. Or did you miss that?
Coffee
il y a 6 ansNot if he gets censored as per your dear friend's request - or did you miss that part?
Take your coffee.
Anonyme
il y a 6 ansThanks for confirming what I always suspected about the intellectual level of the people who enjoy and support DSGeorge. Oh, you didn't know? I do....
Btw, don't understand the coffee comment, I suppose you wanted to quote your other idol: he spelled it covfefe.
Anonyme
il y a 6 ansOh non, pas un autre qui hurle à la censure! Le site a des règles, demander leur application n'a rien à voir avec le censure.
I dont doubt that, would you like a donut with that?
il y a 6 ansIf DSG's comments are censored..we can no longer enjoy them. If you fail to grasp that, perhaps you're right perhaps it's not coffee that will help your cognitive senses, you're beyond salvageable.
I bet you also think the Florida shooter was part of a white nationalist group eh?
Anonyme
il y a 6 ans'Never argue with an idiot. They will only bring you down to their level and beat you with experience.'
No YOU eat it.
il y a 6 ansNever argue with a leftie, they don't follow reason nor logic.
(see above)
NOPE
il y a 6 ansI'm so glad I didn't marry a lawyer, much less one that I work with! Every time I look at two lawyers in a relationship I just imagine hours and hours and hours of arguing...
Me Sergei 'Sir Gay' Ragulin
il y a 6 ansIs DSG telling us that he frequents salsa classes for gay men? As far as im concerned, if i could meet a beautiful consoeur like Me Zazulya at a dance class, well, where do i sign? Best wishes to the couple, and to DSG, you should consider a career as a troll stand up comic (or clown!)
DSG
il y a 6 ansIt didn't say that salsa dancers are gay. I said the act is gay, as in not very macho. I should have used a less offensive term, such as metrosexual. I come from a generation where the distinction between men and women was clear cut. We men were never allowed to cry, ever. It was grounds for divorce. Our cars had flaming eagles painted on the hood. Instead of facial moisturizers we used harsh alcohol content aftershave to clog our pours. Women loved the feel of a face that was like sandpaper. I'm just not used to these new times. I still shake my head when I see a man order a frappucino. But I am getting there. Per example, last week my friend bought a Mini Cooper and I didn't unfriend him.
Anonyme
il y a 6 ansDSG, hier vous déploriez, en lien avec l'arrêt Jordan, que la véritable injustice résiderait dans le capital de séduction rattaché au statut de biker. "I'm sure I'm not getting as much action as that guy in the photo. It's not fair.", écriviez vous.
Et bien je peux vous assurer que si vous deveniez un danseur de tango accompli, vous scoreriez (si vous me passer l'expression) quantité de beautés qui feraient la file pour vous.
DSG
il y a 6 ansIt made me laugh that you made a link with another comment I made yesterday, which I even forgot about. Yes, bikers are macho. You don't see those guys ordering a non-fat, soy milk mocha frappuccinos. And they ride Harleys, not environmentally responsible Bixis.
I'll keep the tango lessons in mind. But a colleague pointed out to me that the real reason that I don't get as much action is because I'm a jerk.
Avocate
il y a 6 ansJerk or not, it doesn't matter when you're dancing since it will probably keep you from talking ;)
Don't despair: I'm sure there's a jerk-ette who enjoys her coffee black like her soul out there for you!
DSG
il y a 6 ansThat's really harsh.
Anonyme
il y a 6 ansseems fair!
Avocate
il y a 6 ansIt really wasn't meant to be harsh. Sorry about that.
SBS
il y a 6 ansI am not a jerk-ette and my soul is certainly not black but I really enjoy DSG's comments I found them refreshing. Droit Inc. would not be the same without him
Anonyme
il y a 6 ansJe lis droit-inc depuis quelques années et je dois dire que moi aussi j'apprécie les commentaires de DSG.
This site would definitely not be the same without him, especially the comments section. In fact, it would probably be quite inactive.
Anonyme
il y a 6 ansJe ne sais pas de quelle génération vous êtes, mais jusque dans les années 70, les hommes étaient plutôt bons danseurs et ceci ne les rendait pas moins virils aux yeux des femmes. Il s'agissait d'ailleurs d'hommes qui avaient vécu des guerres terribles durant lesquelles beaucoup d'atrocités avaient été commises.
Honnêtement, machisme mis de côté, je préfère nettement CES hommes qui savaient se trémousser sur une piste de danse et qui avaient réellement vécu des temps durs à ceux qui se pensent virils parce qu'ils ne SAVENT pas danser.