Un nouvel associé pour Surprenant Magloé
Jean-francois Parent
2018-03-16 08:30:00
« J'ai fait mon stage avec Me Véronique Robert, qui m'a donné la piqûre criminaliste », explique le jeune homme, qui a bénéficié des conseils de sa mentor voici deux ans. Et cela, dans une cause célèbre : le procès Diligence, sur l'infiltration du crime organisé dans l'industrie de la maçonnerie, conclut en 2016 par un verdict de culpabilité.
Pendant le procès, l'un des codéfendeurs est représenté par Me Rita Magloé Francis, fondatrice, avec Hugues Surprenant, du cabinet Surprenant Magloé.
Pendant ce temps, de plus en plus intéressé par le droit criminel, Me Métivier approfondi sa formation : droit criminel, infraction contre la personne, il s'inscrit à tous les cours possibles.
« Me Magloé me donnait aussi des conseils pendant le procès, et me confiait des tâches. On s'est bien entendu. » Au point où une fois son stage terminé, à l'été 2015, Me Métivier se voit offrir un poste d'avocat chez Surprenant Magloé.
Il s'initie rapidement aux ficelles du métier de plaideur : dès sa deuxième année de pratique, il plaide dans un procès pour meurtre au premier degré, en plus de faire abroger le statut de délinquant dangereux d'un autre client, une victoire qu'il a remporté en Cour d'appel.
Aujourd'hui, avec un peu plus de deux ans de pratique, voilà qu'on lui offre de participer à part entière au développement de Surprenant Magloé. Une occasion trop belle pour qu'on la laisse passer. « Ça sécurise ma pratique, mais les défis sont autrement plus importants », dit-il au bout du fil.
D'abord, il doit contribuer financièrement au cabinet, en plus de pourvoir à ses propres besoins.
Il lui faut rentabiliser sa pratique, vite et bien. « Mais j'y arrive de mieux en mieux. Mes clients m'en réfèrent d'autres, je ne manque pas de travail. »
D'ailleurs, il prépare un second mandat pour meurtre au premier degré, prévu pour l'automne.
Son profil LinkedIn le décrit comme un défenseur des droits et des libertés. « Ce sont des questions qui me tiennent à cœur, et quelle meilleure pratique que le droit criminel et le droit carcéral pour les approfondir ?», conclut-il.