Crochetière Pétrin: le vent dans les voiles!
Céline Gobert
2018-04-23 15:00:00
Deux autres avocats, Mes Martin Nadeau et Jean-Philippe Gagnon Savard, ont pour leur part rejoint les rangs de l’équipe à Sherbrooke, en janvier. «C’est attirant un cabinet en pleine expansion, indique Me Gagnon Savard. On travaille sur des dossiers à grandeur du Québec!»
Poussé par une volonté d’expansion, le cabinet - qui compte actuellement 19 avocats, une stagiaire, et 5 places d’affaires - recrute même un autre avocat pour le bureau de Montréal. En 2017, le cabinet avait embauché un avocat. En 2016, trois nouvelles recrues s’étaient également ajoutées à l’équipe.
«Les affaires vont bien!»
Pour l’associée Me Mélissa Dionne, les «affaires vont bien». Interrogée par Droit-inc, elle indique être en « recrutement actif » depuis plusieurs mois, face à une clientèle qui grossit de plus en plus. «Le domaine de la construction bouge beaucoup, poursuit-elle, et ces dernières années, l’industrie a eu à se repositionner, à circonscrire certains aspects, à modifier des lois. Le cabinet a été très proactif là-dedans. »
Pour la directrice générale Me Jasmine Lafleur, c’est parce que le cabinet est capable de donner « l’heure juste » à ses clients et de leur fournir tous les outils « clé en main » dont ils ont besoin pour mener leurs projets, et ce, dès leur conception, qu’il a su se distinguer sur un marché compétitif. « Eux, ils construisent, et nous on leur donne les outils nécessaires dans une industrie hyper-réglementée », ajoute Me Dionne.
« Et on n’a pas peur de sortir des sentiers battus et de leur proposer des solutions innovatrices et créatives », complète Me Lafleur. Par exemple, il peut s’agir de monter la bonne structure corporative au début d’un projet afin qu’ils puissent lever plus de financement. « En matière contractuelle, et en restant dans le cadre légal en place, on va pousser la relation d’affaires avec d’autres partenaires comme ceux dont le client a besoin en matière de financement, on va s’entourer de notaires, de fiscalistes, etc. »
« On n’a pas peur, on fonce! », lance Me Lafleur. Par exemple, si une entreprise reçoit une infraction déraisonnable, le cabinet va regarder s’il peut la contester. « La recette n’est pas compliquée: on est à l’écoute, on est honnêtes, accessibles ». Ce sont ces qualités qui assurent la fidélisation des clients, selon elles. « Et on ne s’arrêtera pas là, affirme Me Dionne,. On veut monter la prochaine marche et remettre notre image de marque au goût du jour! »
Zoom sur les recrutés
Admise au Barreau du Québec en 2014, après avoir complété son baccalauréat en droit (L.L.B.) à l’Université de Montréal en 2013, Me Tétrault représente les clients dans le cadre de litiges en droit de la construction, en droit immobilier ainsi que dans le cadre de différends contractuels.
Bien qu’elle ne s’attendait pas à « tomber amoureuse » du droit de la construction, se destinant au départ à une carrière en droit de la famille, l’avocate de 27 ans a été séduite par une clientèle « intéressante » et « diversifiée » ainsi que par la nature des dossiers qui présentent des « défis intéressants sur des aspects très techniques. »
Elle exerce sa pratique auprès de divers intervenants tels que des entrepreneurs généraux, des sous-traitants et des fournisseurs de matériaux. Parmi ses champs de pratique, on compte aussi la rédaction de contrats, les vices cachés ou encore le droit municipal.
La juriste, dont l’objectif est désormais de « croître » avec Crochetière Pétrin, a commencé sa carrière comme étudiante en droit et chargée de projets à la Clinique juridique Juripop avant d’exercer aux cabinets Roy Larochelle Avocats (pendant plus de deux ans) et BBK Avocats (un peu plus d’un an).
Me Martin Nadeau, quant à lui, pratique essentiellement en droit de la construction et de l’immobilier bien qu’il ait également une pratique générale en litige civil et commercial ainsi qu’en faillite et insolvabilité.
C’est la réputation de chef de file du cabinet dans le domaine du droit de la construction qui a poussé ce Barreau 2009 à intégrer la firme. Il se réjouit tout particulièrement d’exercer aux côtés d’une équipe d’avocats chevronnés et de bénéficier de leur expérience.
« Le défi, dit-il, est de toujours réussir à satisfaire le client, en conciliant le gain possible et les coûts reliés. Il faut lui présenter la proposition la plus avantageuse possible en termes d’efforts versus des prix compétitifs. »
Titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en droit de l'Université de Sherbrooke, il a débuté sa carrière à titre de conseiller-recherchiste du juge en chef associé de la Cour supérieure du Québec (2009-2011).
Il a ensuite pratiqué en litige civil, commercial et en droit de la construction, de 2011 à 2017, chez Hackett Campbell Bouchard où il a conseillé et représenté à maintes reprises devant les tribunaux judiciaires des entrepreneurs généraux, des entrepreneurs spécialisés et des fournisseurs de matériaux.
Enfin, Me Jean-Philippe Gagnon Savard pratique essentiellement en droit de la construction et de l’immobilier bien qu’il ait également une pratique générale en litige civil et commercial ainsi qu’en droit corporatif. «La construction est un passe-temps pour moi. J’aime aider à construire des maisons, c’est vraiment un attrait personnel», explique l’avocat passionné par la dynamique des entrepreneurs. «Il y a toujours de nouveaux dossiers, ce n’est jamais pareil.»
Son objectif désormais est de devenir un expert dans le domaine et de développer sa clientèle. Pour pourquoi pas un jour «reprendre le flambeau»…
Barreau 2017, il est titulaire d’un baccalauréat en droit de l'Université Laval et d’un certificat en études politiques appliquées de l’Université de Sherbrooke. Après son stage au sein du bureau de Marc-Aurêle Ouellette à Saint-Hyacinthe, il a exercé à Drummondville au cabinet Jutras et associés, en litige civil, commercial et droit de la construction.
Notons que les trois avocats sont tous impliqués à titre de formateurs/conférenciers dans le domaine de la construction.