Prix ZSA : Qui sera le conseiller juridique d’avenir?

Elyse L. Perreault
2018-11-05 14:30:00

Dans la catégorie Conseiller juridique d’avenir, voici les six noms qui ont été retenus: Karine Cormier, conseillère juridique principale chez EBC, Vanessa Deschênes, chef de la protection des renseignements personnels chez Desjardins, Jean-Michel Fournier, vice-président chez Dorel, Sophie Prégent, directrice des affaires légales au profit des aéroports de Montréal, Simon Tabah, conseiller juridique chez McKesson Canada et Zev Zelman, conseiller juridique principal chez Persistence Capital Partners.
Droit-Inc a discuté avec certains nominés pour connaître leur réaction en apprenant la nouvelle.
Dévouement et reconnaissance

« On travaille tous très fort et tous les candidats méritent de la reconnaissance!, dit-elle. J’imagine que les gens ont réalisé mon intérêt et mon dévouement pour l’organisation.»
Du côté de Jean-Michel Fournier, la nouvelle l’a plus ou moins surpris, puisqu’il s’agit de sa troisième expérience sur le banc des finalistes.
« Et la dernière aussi! », précise-t-il, indiquant en riant qu’il sera rendu «trop vieux» pour se retrouver dans cette catégorie de jeunes talents lors de la prochaine édition.
En 2014, le nom de l’avocat avait été soumis par Lavery. En 2016, c’était au tour de Fasken. Cette année, c’est BLG, tout comme pour Me Prégent, qui a voulu souligner l’appréciation de son travail.
« C’est toujours flatteur de se faire reconnaître par nos pairs! », confie-t-il.

D’autant plus qu’il vient d’avoir 40 ans, poursuit-il. «Il n’y a pas beaucoup de gens de monde âge qui ont la chance d’occuper un poste comme le mien! »
Me Fournier explique chapeauter un organigramme qui compte des centaines de divisions, en plus de siéger sur plusieurs conseils, de participer au développement d’entreprises technologiques et... de s’occuper de trois enfants à la maison!
« Oui, je travaille beaucoup, mais il faut savoir trouver un équilibre sain dans tout! La fin de semaine je me pousse au chalet! dit-il.
Rien ne le prédestinait pourtant à cette carrière. «Il y a à peine quelques années, ma job était d’installer des thermopompes dans des greniers. Je suis allé étudier le droit parce que j’étais tanné de respirer de la laine minérale! », lance-t-il en riant.
Chaud au cœur

« Quand ma sélection a été confirmée, j’ai éventuellement vu le dossier qu’ils avaient pris la peine de préparer pour moi et ... wow! Ils avaient même pris soin de consulter la haute direction et les compétiteurs! » souligne-t-elle, encore étonnée.
«Ça fait chaud au coeur... J’ai vraiment eu une grosse année! », dit celle qui a finalisé des contrats d’envergure en parallèle à son entraînement intensif pour le marathon de Boston au printemps dernier.
L’avocate se dit très excitée par la soirée. Elle a hâte de croiser ses confrères et consoeurs en nomination et souligne qu’il s’agit d’excellents candidats.
Une bonne nouvelle

« C’est surprenant, mais surtout tellement touchant d’être reconnu dans deux catégories distinctes. C’est une bonne nouvelle pour les prochaines années de ma carrière. »

« J’ai la chance de côtoyer des gens d’une intelligence remarquable au quotidien. Ce sont eux qui m’ont appris ce que je sais aujourd’hui et qui me permettent d’accomplir mon travail.»
Depuis, il a œuvré au sein de Stikeman Elliot et Fraser Milner Casgrain en tant qu’avocat avant de rejoindre Persistance Capital Partner où il occupe le rôle d’avocat et de conseiller juridique général.