Radiation d’urgence!
Delphine Jung
2018-12-06 14:30:00
Le 3 décembre, une audition a eu lieu à Québec au sujet d’une plainte disciplinaire en cours à son encontre. C’est à cette occasion que Me Patrick Richard qui représente le syndic, a demandé une radiation provisoire immédiate dans l’attente de la prise de décision finale.
Cette audition se poursuivra le 14 décembre, à 9 heures, comme l’a confirmé Martine Meilleur, coordonnatrice aux communications au Barreau du Québec.
D’après Le Quotidien et Le Journal de Québec, la décision de Me Richard a été prise par rapport à des gestes qu’il qualifie de « graves et sérieux », notamment des allégations de consommation de drogue.
La demande est notamment motivée par l’absence, le 15 novembre dernier, de Me Parent, alors qu’il devait représenter l’un de ses clients, un ex-policier coupable de trafic de stupéfiants et d’utilisation illégale de son ordinateur, rapportent plusieurs médias.
Lors de cette audience, l’ex-policier aurait dit que « la drogue fait des ravages dans la police, ça en fait aussi chez les avocats, je peux vous le dire ».
Devant le conseil de discipline, Me Parent aurait expliqué souffrir d’une gastro-entérite le 15 novembre, en ajoutant que le syndic du Barreau était au courant et qu'il avait accepté les justifications de son absence.
Les médias rapportent qu'il s'est aussi dit victime d'une « vendetta du système ».
Contacté par Droit-inc, Me Parent n'a pas retourné nos appels.
L’avocat, autrefois employé au Directeur des poursuites criminelles et pénales et désormais du côté de la défense, avait déjà été reconnu coupable, le 16 mai dernier, pour avoir enfreint l’article 4 du Code de déontologie des avocats.
Cet article stipule que « l’avocat agit avec honneur, dignité, intégrité, respect, modération et courtoisie. »
En juin 2018, Me Parent avait également été condamné à 3000 dollars d’amende pour avoir tenu des propos offensants à l’encontre d’une ancienne collègue.
L’année d’avant, il avait déjà été radié parce qu’il n’avait pas complété les formations imposées par l’Ordre à ses membres.
Me Jean-Roch Parent doit aussi subir un procès criminel pour entrave, intimidation, menaces et voies de fait.
Il aurait commis ces gestes à l'égard de deux policiers de la Sûreté du Québec qui l'avaient intercepté pour une infraction au Code de la sécurité routière, en mai 2017.
CFF
il y a 5 ansToutes ces accusations et condamnation peuvent soit prouver son point, soit le votre. Peut-être est-il vraiment victime d'une « vendetta du système ».
Selon moi, c'est la discrimination systémique du système de justice envers les commetteurs de crimes. Dans le système de justice, ils sont traités comme des criminels, alors qu'ils sont juste comme vous et moi.
De plus, les gens qui commettent des crimes sont surreprésentés dans les prisons québécoises, et dans les poursuites judiciaires. À quand la parité entre les gens ayant un dossier criminel vierge et ceux ayant déjà des antécédents judiciaires?
Non seulement cela, mais en général, les statistiques démontrent que les gens possédant des antécédents judiciaires écoppent de peine de prison plus longue que leurs contreparties avec un casier vierge. Quand allons-nous faire cesser cette discrimination systémique envers cette catégorie vulnérable de la population???
Anonyme
il y a 5 ansHAHAHAH
Bob
il y a 5 ansPar chance, le lecteur avisé cernera tout le sarcasme qui ressort de votre commentaire, CFF!
Comme quoi, à l'image de notre réputation, notre "rap sheet" nous précède et nous colle à la peau.
Impatient de connaître la suite pour "Me" Roch.
Anonyme
il y a 5 ansJ'espère que votre commentaire est sarcastique.