Comment je suis devenu associé
Diane Poupeau
2019-04-11 15:00:00
C'est avec un peu de surprise qu'il a accueilli la nouvelle. « J'ai accueilli l'offre avec énormément de satisfaction, ce n'était pas acquis dans ma tête qu'on allait m'offrir l'association aussi tôt », nous a-t-il confié.
Le parcours de Me Pridmore est un sans faute. Le natif de Granby a étudié le droit à l'Université de Sherbrooke, dans le cadre du programme coopératif.
« On suivait un bac normal, sauf qu'au lieu de partir en vacances l'été, on faisait des stages d'une durée de deux mois et demi, trois mois. Ça permet d'expérimenter le marché du travail avant les autres ».
L'association, une consécration
C'est dans ce cadre qu'il a pu découvrir la pratique du droit chez Fasken, puis en tant que juriste à l'interne au sein de l'entreprise Uniboard, à Laval. En 2010, il obtient son bac. L'année suivante, il est admis au Barreau.
Me Pridmore est alors embauché chez Dunton Rainville, qu'il avait déjà rejoint en tant que stagiaire à l'issue de la course aux stages. Seulement huit ans après, il obtient l'association, qu'il vit comme la « consécration de beaucoup d'efforts déployés depuis sept ans ».
Ce parcours jusqu'à l'association, il ne l'a pas perçu comme si difficile.
« Je pense que quand on choisit le droit et la pratique privée, on s'attend à ce que ce soit beaucoup de travail. Je savais à quoi m'attendre », nous a-t-il expliqué.
Un plaideur dans l'âme
Au cours de ces années d'expérience, l'avocat a développé une expertise en droit de la construction, aussi bien en litige qu'en conseil. Il oeuvre également en droit bancaire ainsi qu’en matière de faillite, insolvabilité et restructuration d’entreprises.
« Nous avons une belle clientèle, composée de tous les corps de métiers et aussi de plusieurs grosses boîtes qui sont des fournisseurs de matériaux ».
Chez Dunton Rainville, il apprécie également l'ouverture de l'entreprise à l'égard des avocats possédant un esprit entrepreneurial.
Me Pridmore est un plaideur dans l'âme. C'est d'ailleurs son goût pour les débats qui l'a mené vers le droit.
« J'ai toujours adoré débattre et discuter. Parfois je me dis que c'est incroyable que je sois payé pour faire ça. C'est un métier fascinant! » nous a confié l'avocat passionné.
La passion, une condition pour réussir
La passion, c'est d'ailleurs un ingrédient indispensable pour accéder à l'association selon lui.
« Ça demande énormément de travail, il ne faut pas compter ses heures et il faut aimer ça. Quand on aime pas son métier, c'est difficile au quotidien. Je ne peux pas envisager de faire ça avec cet état d'esprit-là. Il faut être passionné », explique-t-il.
Mais le jeu en vaut la chandelle. « C'est un métier exigeant, stressant, mais la récompense est tellement énorme, quand on gagne à la cour notamment, que ça compense largement ».
S'il perçoit l'association comme un réel accomplissement, elle ne sera pourtant qu'une étape dans la carrière de Maxime Pridmore.
« Quand je regarde mon parcours entre 22 ans et 30 ans, je suis content de voir où je suis rendu. J'ai pu progresser en huit ans, mais il me reste quelques belles décennies devant moi pour accomplir beaucoup plus ».
Et n'allez surtout pas parler de retraite à 55 ans pour ce fou de droit.
« Une chose est certaine, ce n'est pas du tout dans ma vision des choses! »