Demande d'injonction par un étudiant pour mettre fin au piquetage
La Presse Canadienne
2012-04-02 14:15:00
Devant la Cour supérieure, il a déclaré que le mouvement de grève et ses perturbations lui causent préjudice.
Selon M. Proulx, toute reprise de cours au-delà du calendrier prévu lui sera inaccessible en raison d'un engagement envers un employeur.
L'étudiant de 24 ans a soutenu que les associations étudiantes agissent illégalement car le droit de grève relève plutôt du Code du travail.
L'avocat représentant l'Association des étudiants en sciences sociales, Me Félix-Antoine Michaud, a fait valoir qu'il n'y a aucune urgence à mettre fin au piquetage.
D'après l'avocat, l'Université Laval a le droit de modifier ses horaires dans des situations exceptionnelles comme le débrayage actuel.
Selon M. Michaud, le droit de grève est plus large que le simple monde du travail, et le piquetage qui en découle relève en fait de la liberté d'expression.
Les audiences se poursuivent au palais de justice de Québec.
L'étudiant a expliqué à TVA nouvelles les fondements de son action: