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Anne-France Goldwater trop loin dans ses propos?
Agence Qmi
2012-04-30 18:15:00
Le Conseil de discipline du Barreau du Québec devra sous peu décider si l’avocate Anne-France Goldwater a manqué de courtoisie en employant des « propos dérogatoires » à l’égard d’un de ses confrères.
Me Goldwater, également connue pour sa participation à l’émission « L’Arbitre », diffusée à V, a dit à l’avocat Justin Roberge de « manger de la marde » lors d’une discussion enflammée dans le cadre d’un procès de divorce qui les opposait en juin 2010. Celui-ci a déposé une plainte quelque temps plus tard.
La scène aurait eu lieu à l’intérieur d’une salle d’audience, mais avant le début de la séance.
Les deux avocats n’étaient pas d’accord sur un point et Me Goldwater a invité Me Roberge à prendre connaissance d’un élément sur son ordinateur, ce qu’il aurait refusé.
« Je lui ai dit : " si tu ne veux rien entendre, mange de la marde ". Après, je lui ai dit : " si tu n’as pas compris, je peux te le traduire en anglais, en espagnol et en allemand ". J’étais hors de moi », a reconnu lundi Me Goldwater lors de son témoignage devant son Conseil de discipline.
« Un trop petit zizi »
Selon des témoins de la scène qui sont venus donner leur version des faits, Me Goldwater aurait également lancé à son opposant que ce n’était pas de sa faute si son client avait « un trop petit zizi et qu’il ne peut pas faire jouir sa femme ».
Cette dernière a affirmé toutefois ne pas se souvenir d’avoir tenu de tels propos, étant donné son état de frustration.
Ce qui aurait mis le feu aux poudres dans cet échange qui avait débuté cordialement, est que Me Roberge aurait insinué que la cliente de Me Goldwater avait induit le tribunal en erreur lors de son témoignage, selon l’avocat de celle-ci, Me Julius Grey.
L’avocate intimée a dit s’être excusée à son confrère par l’entremise d’une lettre qu’elle lui a envoyée et par la suite dans les médias, lorsque la plainte a été déposée.
Anne-France Goldwater est particulièrement connue pour la cause opposant Lola au milliardaire Éric, ainsi que pour son engagement en droit familial.
La scène aurait eu lieu à l’intérieur d’une salle d’audience, mais avant le début de la séance.
Les deux avocats n’étaient pas d’accord sur un point et Me Goldwater a invité Me Roberge à prendre connaissance d’un élément sur son ordinateur, ce qu’il aurait refusé.
« Je lui ai dit : " si tu ne veux rien entendre, mange de la marde ". Après, je lui ai dit : " si tu n’as pas compris, je peux te le traduire en anglais, en espagnol et en allemand ". J’étais hors de moi », a reconnu lundi Me Goldwater lors de son témoignage devant son Conseil de discipline.
« Un trop petit zizi »
Selon des témoins de la scène qui sont venus donner leur version des faits, Me Goldwater aurait également lancé à son opposant que ce n’était pas de sa faute si son client avait « un trop petit zizi et qu’il ne peut pas faire jouir sa femme ».
Cette dernière a affirmé toutefois ne pas se souvenir d’avoir tenu de tels propos, étant donné son état de frustration.
Ce qui aurait mis le feu aux poudres dans cet échange qui avait débuté cordialement, est que Me Roberge aurait insinué que la cliente de Me Goldwater avait induit le tribunal en erreur lors de son témoignage, selon l’avocat de celle-ci, Me Julius Grey.
L’avocate intimée a dit s’être excusée à son confrère par l’entremise d’une lettre qu’elle lui a envoyée et par la suite dans les médias, lorsque la plainte a été déposée.
Anne-France Goldwater est particulièrement connue pour la cause opposant Lola au milliardaire Éric, ainsi que pour son engagement en droit familial.
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