2e championne du Barreau : voici ses trucs!

Contrairement à sa collègue Me Geneviève Perrin, Mme Catherine Gauthier a décidé de faire les cours préparatoires et donc de compléter l’École du Barreau en huit mois. En 2016, elle faisait partie des 20% d’étudiants qui ont dû faire l’examen de reprise – un nombre élevé en comparaison des années précédentes. Mais cela a été bénéfique : son résultat à l’examen de reprise lui a valu la deuxième position au Tableau d’honneur de l’excellence de l’École du Barreau!

Diplômée de l’Université Laval, elle fait à présent part de ses trucs et de ses conseils…

Droit-inc: Qu’est-ce qui a été le plus difficile pendant le Barreau?

Catherine Gauthier : Le dernier mois, particulièrement! Comme on a les activités d’interrogatoires et la plaidoirie à préparer, il faut vraiment apprendre à gérer son temps de manière efficiente.

(Un mois avant l’examen, les sujets de l’examen final sont publiés et les étudiants savent donc quels sujets ils doivent étudier…et quels sont ceux qu’ils peuvent délaisser.)

Avez-vous des trucs? Quels sont vos secrets?

Il n’y a pas de truc. Il faut bien connaître sa loi : l’idéal est de surligner un mot ou deux par article pour se repérer plus facilement. Par ailleurs, il peut être utile de lire la Collection de droit, malgré ce qu’on pense généralement. En particulier si on a fait les cours préparatoires; comme on est déjà censé avoir lu la Collection, l’avoir surlignée et annotée, on peut y revenir facilement. C’est certain que dans les derniers jours avant l’examen, c’est difficile de se souvenir de tout ce qu’on a lu plusieurs mois plus tôt!

Comment maximiser son temps pendant les cours préparatoires?

On dit toujours qu’il faut lire la Collection de droit et c’est vrai. Mais c’est aussi un bon moment pour établir un système d’annotation de ses lois, et de commencer cette annotation! De cette manière, on arrive à prendre un peu d’avance sur la formation professionnelle.

Pouvez-vous revenir sur vos études?

Après avoir fait mon CEGEP en sciences humaines, à Matane, j’ai commencé un baccalauréat en études internationales à Montréal. Mais je trouvais que c’était trop général, et j’avais un cours de droit dans le lot, ce qui a suscité mon intérêt. J’ai peu à peu pris goût au domaine, au fil de mes études! Par ailleurs, j’ai bien apprécié l’Université Laval, notamment grâce à la manière dont fonctionnent les notes : contrairement à d’autres universités, les notes attribuées ne dépendent pas de la moyenne. Cela facilite donc l’entraide et la collaboration entre les étudiants, au lieu de la compétition.

Que faites-vous présentement?

Je suis en recherche de stage! J’aimerais particulièrement travailler dans un organisme public ou parapublic. Mes domaines de droit de prédilection sont le droit public et le droit administratif.

Songez-vous à des études supérieures?

Ce n’est pas dans mes plans pour le moment. Mais ça demeure une éventualité. J’aimerais notamment faire un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en droit public, ou alors une maîtrise en droit administratif.