Le droit de la mode a de l’avenir !

Céline Gobert
2015-07-06 14:20:00

Pour un montant de 53 440 $, les étudiant(e)s repartiront avec un baccalauréat en droit de la mode. Les futurs avocat(e)s auront étudié la propriété intellectuelle appliquée au monde de la mode, les affaires et la finance incluant les investissements, le droit de l'emploi, le commerce international et les réglementations gouvernementales liés au domaine.
Également au programme de cette première mondiale : les lois entourant la technologie « portable » ou « mettable », c'est à dire tous les vêtements et accessoires comportant des éléments informatiques et électroniques avancés comme les Google Glass, les Apple Watch ou, dans peut-être dans le futur, des tissus capables de recharger les cellulaires, des robes "Twitter", connectées via Wifi et qui interagissent en fonction de l'activité de son fil tweeter, ou encore tous les nouveaux usages que l’on pourra faire de l’impression 3D dans la mode.
Un diplôme pertinent
Le quart des personnes intéressées à étudier au sein de l'université Fordham le sont par intérêt pour le droit de la mode, explique Susan Scafidi sur le site Fashionista. La première session débutera à l'automne prochain.
Le plus dur, confie la présidente du département en droit de la mode, fut de convaincre l'Association du Barreau Américain (ABA) de la pertinence d'un tel diplôme.
En conférence de presse, la créatrice de mode féminine, femme d'affaires et philanthrope belgo-américaine Diane von Furstenberg a notamment insisté sur l'importance pour les designers de comprendre les lois de propriété intellectuelle entourant leurs créations vestimentaires.
Les deux femmes voient même dans le futur de plus en plus de cabinets d'avocats se doter de départements juridiques dédiés au luxe et à la mode. « Voudront-ils engager quelqu'un d'autre qu'une personne qui connaît et qui a étudié le domaine ? », demandent-elles.
Qu'en pensez-vous ? Pourrait-on voir du droit de la mode au Québec ?