Le Prix du juge en chef pour cette étudiante de l’UdeM
Didier Bert
2023-04-18 13:15:00
Décerné par l’organisme Étudiants pro bono du Canada (EPBC), ce prix récompense l’engagement de l’étudiante au sein de la Clinique juridique de Saint-Michel, qui fait la promotion de l’accès à la justice dans le quartier Saint-Michel.
Krystelle Métras se dit gênée d’être désignée individuellement. « Ce prix récompense le travail de notre équipe à la Clinique juridique de Saint-Michel », précise-t-elle.
« Ce prix est une belle reconnaissance pour les futurs juristes et pour les organismes qui ont à coeur l’accès à la justice. »
Cela fait deux ans que Krystelle Métras s’implique pro bono. Après avoir contribué au Blogue du CRL, du comité de recherche et législation du Jeune Barreau de Montréal, l’étudiante s’est jointe à la Clinique juridique de Saint-Michel l’an passé.
« Cela faisait un moment que je voulais m’impliquer, dit celle qui dit avoir beaucoup appris de cette expérience. À l’université, on est beaucoup dans les livres. Sur le terrain, on apprend à écouter, à se débrouiller, à trouver des façons de faire en équipe. »
C’est bien Krystelle Métras qui a reçu le Prix du juge en chef, même si elle s’est assurée que son équipe soit présente à la remise de la récompense.
« C’est important de partager ce prix tous ensemble », souligne-t-elle. Son équipe était composée d’étudiants de première, deuxième et troisième année de la faculté de droit de l’Université de Montréal, à savoir Rayane Nahli, Stéphanie Du, Natalia Boisteanu, Ming-Fen Li et Magali Charbonneau.
Krystelle Métras reconnaît qu’elle a pris un plus grand rôle que prévu quand elle s’était engagée.
« Le groupe avait besoin d’avoir une coordinatrice, et j’ai pris le relais » relate-t-elle. L’étudiante a pu faire émerger des idées comme la réalisation de capsules vidéo pour célébrer la diversité et la solidarité dans le quartier Saint-Michel.
Krystelle Métras, qui est en voie d’achever le programme combiné de droit civil et de common law, achèvera ses études à l’automne. Elle accomplira son stage au cabinet Torys. Celle qui ne sait pas encore dans quel domaine elle pratiquera plus tard, reconnaît un intérêt marqué pour le litige et les actions collectives.
D’ailleurs, avec son équipe étudiante, elle a lancé le Comité sur les actions collectives (CLAC) de l’Université de Montréal, dont elle assure la présidence.
« Nous voulons faire connaître l’action collective aux étudiants de la communauté universitaire », explique-t-elle.