Les notes manuscrites, dernier rempart contre le chaos
Jean-Francois Parent
2019-02-05 14:15:00
C’est du moins ce que soutient le chroniqueur de la rubrique « L’avocat analogique » du magazine Attorney at Work, Bull Garlington.
Selon Garlington, on réfléchit mieux sur papier, ce qui n’a rien à voir avec le crayon ou le papier utilisé, mais plutôt avec l’état d’esprit dans lequel il faut être avant de commencer à coucher des idées sur papier, soit accomplir quelque chose.
« Sortir une idée de sa tête et la coucher physiquement sur papier est primordial pour la réalisation de cette idée », insiste-t-il.
Le président Eisenhower notait chaque matin une liste de ses priorités pour la journée à l’aide d’une croix. Dans chacun des coins, il inscrivait ses tâches en fonction de leur urgence et de leur importance.
Éloge du bloc-notes
Cette matrice décisionnelle est reprise à toutes les sauces par les coaches de ceci et les gourous de cela, mais la finalité est la même : on se fait une liste, sur un bloc-notes.
Oubliez les systèmes et les applications de gestion du temps ou les philosophies de productivité. Écrivez la liste de ce que vous avez à faire, et puis voilà. C’est gratuit, et vous avez une vision claire de que vous devez faire aujourd’hui, cette semaine, cette année.
Au coeur de l’efficacité se trouve l’idée qu’il faut ramener la production à son plus simple élément : une action à prendre. En matière de gestion du temps et des priorités, il n’y a pas de techniques plus simples que la liste : on y écrit ses tâches, et on les accomplit.
Si la liste est trop compliquée, on en refait une autre. Et une autre encore, jusqu’à ce qu’on arrive à un tout simple et réalisable.
L’avantage du bloc-notes, c’est qu’on peut y faire ce qu’on veut à peu de frais : des croquis, des idées, on peut même s’en servir comme sous verre. Et si on égare le bloc-note, on en prend un autre.
Et comme ça ne coûte pratiquement rien, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination, et déchirer (ou déchiqueter ou recycler) pour reprendre un croquis, un schéma ou une idée et ça n’aura pas coûté grand-chose.
« C’est un processus vital pour la créativité, et la pensée créative est essentielle pour une entreprise en croissance », conclut Bull Garlington.