Une avocate accro à l’escalade
Camille Dufétel
2023-06-23 15:00:00
Elle ne pourrait pas passer une semaine sans pratiquer l’escalade, et ne se souvient même pas de la dernière fois que cela est arrivé.
« Quand je quitte le bureau, peu importe l’heure qu’il est, et parfois, il est tard, je vais à la salle d’escalade pour grimper », explique la Barreau 2017, qui travaille depuis deux ans dans son cabinet où elle est entourée de près d’une quinzaine de professionnels.
La fin de semaine et dès qu’elle le peut, elle pratique l’escalade plutôt à l’extérieur. « C’est comme si j’avais deux vies en parallèle », ajoute-t-elle.
Cela fait une dizaine d’années que Me Chagnon-Monarque pratique l’escalade, et ce sport est effectivement devenu pour elle un mode de vie.
« Ça représente un contact avec l’extérieur, la nature, les sensations fortes, et aussi une façon de voyager, note-t-elle. Je voyage dans beaucoup de pays pour pratiquer l’escalade, pour rechercher certains endroits plus difficiles, par exemple. »
C’est d’ailleurs par hasard, en voyage en Turquie, que l’avocate a découvert la pratique de l’escalade et y a pris goût.
« Dans d’autres sports, on peut parfois être dans ses pensées, mais quand on fait de l’escalade, on doit toujours penser à la prochaine prise. Tu ne peux pas penser à autre chose, tu es concentré sur chacun des mouvements. Ça m’aide, quand j’ai besoin de décrocher de tout le stress du bureau. »
Détermination
Toute l’équipe de son bureau serait fréquemment ébahie par ses exploits sportifs, qu’il s’agisse d’escalade, de vélo ou de ski.
« Ses collègues en sont presque à parier sur le sport que pratiquera Érika lors d’un week-end à venir, peut-on lire sur une publication LinkedIn du cabinet. Toujours prête à profiter du soleil pour se dépasser physiquement, elle transpose cette même détermination dans sa pratique. »
Ce qu’elle aime dans le sport est tout simplement la performance.
« C’est lié à ma volonté de faire du droit, c’est un domaine dans lequel on peut toujours chercher à faire mieux, croit-elle. C’est aussi un domaine où on est sous pression, en litige en tout cas, et l’adrénaline que j’ai durant un procès est similaire à celle que j’ai quand je fais du sport. »
Elle souligne aussi que l’escalade, c’est soi contre soi, et non contre quelqu’un d’autre. « C’est toujours d’aller chercher quelque chose de plus difficile, de pousser son corps plus loin », remarque Me Chagnon-Monarque.
Situations complexes
Me Chagnon-Monarque se spécialise dans les situations complexes touchant les enfants, lors des séparations familiales. Elle cite les gardes complexes, toutes les situations particulières, les questions d’autorité parentale, celles reliées aux soins ou encore à la religion.
« Je pense qu’il faut souvent être créatif dans ces dossiers, croit-elle. Il n’y a pas nécessairement une solution, une équation, une réponse x, y ou z. On peut trouver différentes solutions, voir le problème de différentes manières. Il y a autant de solutions qu’il y a de familles ou d’enfants. »
Celle qui a auparavant travaillé chez Guzun et Associés puis Monarque Ayala avocats a été attirée par la renommée de Pringle & Associés alors qu’elle cherchait de nouveaux défis professionnels. Le type de pratique axé vers les règlements a aussi attirée celle qui se décrit comme étant quelque peu entêtée et n’aimant pas lâcher son point.
« Je pense que c’est quelque chose que mes clients aiment ! », souligne l’avocate née en Abititbi-Témiscamingue, qui a passé la plupart de sa vie à Montréal.
Elle croit fermement « que tout litige familial peut se solder par une solution équitable pour tous les membres de la famille, et plus particulièrement, dans le meilleur intérêt des enfants impliqués », souligne son cabinet, qui précise aussi qu’elle garde un souvenir indélébile de ses premières représentations au fond à la Cour d’appel.
« C’est un exemple de ce que je recherchais chez ce cabinet, faire des dossiers qui poussent loin au niveau du droit et avoir le soutien et l’expertise d’une équipe pour pouvoir le faire », pointe-t-elle à ce sujet.
Elle assure en tout cas que le litige prend beaucoup de temps, occupe énormément l’esprit, amène de la pression, et pense qu’il faut trouver quelque chose permettant de compenser cela pour pouvoir continuer à performer sur le long terme et à être le meilleur avocat possible.
L’escalade lui permet pour sa part dès qu’elle le peut d’être dehors, à la montagne, au soleil, sans ordinateur et sans cellulaire. À chacun de trouver son truc pour s’apaiser !
ab
il y a un an...mais d'aucun intérêt!
Anonyme
il y a un anEt il y a assez de filles dans les fac de droit pour fournir !
https://torontosun.com/sunshine-girl/sunshine-girl-kaitlin-5
p.s.: oui, j'assume totalement mon côté mononc'
Anonyme
il y a un anIntéressant et divertissant, ca montre bien les défis et activités de la personne.