5 manières de savoir si vous êtes fait pour l’entreprise
Julien Vailles
2018-05-22 11:15:00
Mais est-ce la bonne décision? Law360 énumère cinq raisons qui peuvent faire pencher la balance...
1. Vous avez l’entreprenariat dans le sang
Voilà qui est capital. Sans nécessairement être titulaire d’un MBA, il faut impérativement avoir une passion pour l’entreprenariat. Que l’entreprise visée soit une multinationale ou un projet en démarrage, l’avocat qui veut devenir conseiller juridique doit vouloir s’investir à 100% dans les affaires de la société, d’une manière telle qu’en être le conseiller externe ne suffirait pas.
Plus un conseiller juridique est attaché à son entreprise et porte son message, plus la relation qu’il développera avec cette entreprise sera forte et plus ses conseils auront de la profondeur et de l’importance.
2. Vous misez sur moins de compétition et une meilleure relation client
Alors que les cabinets d’avocats évaluent généralement les performances de manière individuelle, les entreprises misent davantage sur un résultat d’ensemble. Donc, un conseiller juridique bénéficie du succès de l’entreprise dans laquelle il exerce. Si vous voulez être membre d’une équipe qui travaille ensemble, plutôt qu’être en compétition avec vos collègues, alors peut-être que ce travail est pour vous.
Ensuite, la relation client prend toute son importance parce que le conseiller juridique a un intérêt personnel dans le succès de l’entreprise. À l’inverse, certains avocats qui œuvrent comme conseillers externes sont frustrés de ne pas pouvoir être témoins du résultat des actions menées à la suite de leurs conseils.
3. Vous avez envie de relever de nouveaux défis
Si vous sentez avoir atteint le maximum de votre potentiel comme avocat en cabinet, alors vous n’êtes pas seul. C’est souvent la raison pour laquelle certains avocats décident de passer en contentieux. Être contentieux juridique comporte des défis différents de ceux de la pratique dans une firme.
De plus, les conseillers juridiques ont souvent l’occasion de donner un avis non juridique sur plusieurs enjeux, une possibilité que n’ont pas les conseillers externes. Par exemple, l’avocat en contentieux doit souvent orienter la recherche d’avocats plaideurs lorsque survient un litige.
4. Vous refusez de rater une belle occasion
En matière de postes d’avocats en contentieux, il y a généralement plus de demande que d’offre. C’est pourquoi vous pourriez être tenté de sauter sur l’occasion si elle se présente. Comme les offres sont assez rares, en recevoir une de la bonne société au bon moment peut n’arriver qu’une seule fois dans une carrière.
Dans l’attente, il peut être important de se familiariser avec les domaines de droit pertinents, pour justement savoir reconnaître une « offre qu’on ne peut refuser » lorsqu’on y est confronté.
5. Vous recherchez plus de stabilité
Il n’est pas rare qu’on exige des jeunes avocats en cabinet qu’ils travaillent les soirs et les fins de semaine, au moins à l’occasion. Malgré tout, il y a un stade où le traitement offert ne peut pallier le désir d’avoir une famille ou du temps libre. Évidemment, travailler en entreprise signifie avoir un salaire plus stable sans avoir à se soucier continuellement de trouver des clients.
Attention cependant : il est important de ne pas rompre les liens avec son ancien cabinet et ses anciens collègues, qui peuvent être de précieux contacts pour l’avenir.
DSG
il y a 6 ans6. You're willing to make considerably less money in order to spend more time with the kids
7. You're tired of doing actual legal work and you would rather get paid to give real legal work to outside counsel
8. You like job titles like "senior counsel" and "vice president of legal resources" even though they don't actually mean anything
9. You don't mind being pestered constantly for free legal advice by coworkers with idiotic personal problems
10. You're tired of not having a Facebook profile
Senior Counsel
il y a 6 ansI'm a senior counsel for a large Canadian bank that manages well over a trillion dollars in assets. We have shareholders who we're liable to. Cost-cutting is always the order of the day from the Board of Directors.
If our team wants to refer work to external counsel, we literally need to jump through a flaming hoop to do so. It's akin to a policeman drowning in paperwork when they fire live bullets while on duty. So we are NOT simply referring work, wholesale, to external counsel.
For the handful of matters per year that we do refer to external counsel, it is either a matter that is so labor-intensive that our internal team simply does not have the human resources to handle, or it's to validate our a precise, niche question that we've developed an opinion on, but would appreciate the industry-wide perspective only certain lawyers in Canada can provide.
And believe me, when we do go external, we literally deal with 1 or 2 lawyers in the entire country. I'm talking the one or two lawyers who can easily charge upward of $1000/hour.
Ergo, companies like mine, that deal with peoples retirement and savings funds, are sending nothing to the likes of your kind, DSG. Don't flatter yourself...we aren't whores when it comes to referring work to external counsel.
DSG
il y a 6 ansIf you won't give me any files I might as well take you off the list of invitees for our firm's free seminars for Barreau accreditation. Isn't that what the seminars are for; getting mandates from in-house counsel? You can do like 90% of the lawyers who don't work in-house or big firms and pay thousands of dollars for your continuing education.
Anonyme
il y a 6 ansI agree with all of the above, except for No 6. I doubled my income overnight in making the switch, while eliminating all sources of stress in my job. I used to do volume legal aid cases for peanuts.