Un stage au DPCP?

Et si vous faisiez votre stage au DPCP? Une procureure explique concrètement les missions qui vous attendent!

La Course aux stages vient d’être lancée. L’occasion de s’intéresser à tous les stages envisageables. Pourquoi pas au DPCP?

Me Elizabeth Gallant est procureure au bureau de Québec. À Droit-inc, elle raconte son expérience en tant qu’ancienne stagiaire au DPCP.

Selon elle, on est rapidement plongé dans le quotidien d'un procureur. « Dès les premières semaines, on va pouvoir se présenter, comparaître à la cour, parler aux juges et traiter les dossiers ».

L’objectif de départ étant vraiment de voir ce qu’il se passe dans les premières étapes du cheminement d'un dossier judiciaire.

« On apprend finalement ce qu'on n'apprend pas à l'école, au niveau administratif et procédural, puis ensuite de ça, après ces quelques semaines, on va vraiment plus revenir du côté juridique ».

Me Gallant souligne le fait qu’elle a vraiment eu l'opportunité de faire « un stage à son image ». Les stagiaires sont ainsi encouragés à explorer. Selon elle, il ne faut pas hésiter à démontrer un intérêt pour un domaine en particulier et l'exprimer.

« S’il y a des types d'infractions pour lesquelles t'as un intérêt, au début ils vont t’encourager à voir tel procureur ».

Et la procureure de préciser : « On ne commence pas avec des cas de meurtre, il y a quand même une bonne gradation ».

Assurément, d’après elle, il s’agit d’un travail qui est loin d’être routinier. « C'est un emploi qui t'amène à être dans l'action et à avoir un sens de réaction qui demande à être vif d'esprit ».

Quant aux qualités requises pour assurer dans ce rôle, la procureure explique qu’il faut faire preuve de bon jugement et d’empathie.

L'esprit de collaboration est également essentiel, « que ce soit avec tes collègues ou avec les avocats de la défense ».