Le défi de McCarthy
Natacha Mignon
2010-01-18 15:00:00
Kim Thomassin : On vit un bon début d’année, encourageant pour la suite. Il y a des secteurs qui se démarquent particulièrement celui de l’énergie et des infrastructures, avec des acteurs étrangers, américains et européens, qui entrent dans la course. Cela créera des opportunités en M&A.
Quel est le plan de match de McCarthy Tétrault pour 2010 ?
Nos bases restent les mêmes. On veut demeurer au plus près de nos clients.
La gestion de projet sera un des axes pour y parvenir. Cette méthode, que nous concevons actuellement, vient du monde industriel. Elle consiste à planifier le budget et les ressources nécessaires à l’exécution des dossiers, et par la suite à suivre leur état d’avancement. On travaille dessus depuis 18 mois et on veut maintenant la mettre en place pour tout le cabinet en 2010.
On croit que cette nouvelle façon de fonctionner répondra aux attentes de nos confrères en entreprise qui mettent une pression énorme pour obtenir une plus grande prévisibilité sur les budgets.
On veut aussi suivre nos clients et s’adapter à eux, en leur offrant des services de pointe dans tous les domaines où ils développent des activités, notamment dans le secteur de l’énergie. On veut continuer à investir ce secteur et rester leader sur ce marché, au Québec mais également dans tous les bureaux. Pour le faire, on fait en sorte qu’un nombre importants d’avocats y travaillent. On participe également à des conférences sur le sujet.
Des embauches en 2010 ?
Oui, on recherche toujours des champions. Le nombre n’est pas arrêté, c’est au cas par cas, on recherche des occasions dans les secteurs qui se développent. Là, encore, je vous cite celui de l’énergie.
Et qui forme les champions ?
Mais on le fait aussi ! Il y a des programmes de mentorat chez McCarthy. Je crois qu’on s’occupe bien des gens qui travaillent chez nous, c’est pourquoi le cabinet a un taux de rotation de son personnel faible. Les jeunes sont encadrés et travaillent sur de beaux dossiers. Il y a des opportunités pour les femmes et des possibilités de travail au 4/5, pour elles et pour les hommes également, en fait pour toute personne qui peut avoir un projet en parallèle, comme écrire un livre.
Quelle est la politique de facturation du cabinet pour 2010 ?
C’est actuellement encore à l’étude, notamment la question de l’augmentation des taux horaires. Ce qui est sûr c’est qu’il n’y aura pas d’augmentation majeure. Sur les honoraires, notre politique est d’être ouverts et flexibles. Avec notre méthode de management de projet, on peut de plus en plus proposer aux clients des combinaisons entre du taux horaire et du forfait, par exemple. Cela pour essayer au plus de leur garantir plus de prévisibilité.