Financière des avocates et des avocats

Juristes, avez-vous un plan B en cas de gros pépin ?

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Sophie Ginoux

2025-03-26 13:15:33

Nathalie Martel. Source : Financière des avocates et des avocats
Nathalie Martel. Source : Financière des avocates et des avocats
Épuisement, maladies physiques, troubles mentaux. Quand le plan B devient le plan A pour un bon moment, il faut y faire face… ou mieux encore, savoir comment s’en prémunir !

Il était une fois Me Dupont, un avocat qui travaillait dans un cabinet très sollicité. Comme la majorité de ses pairs du milieu juridique, il consacrait de longues heures à son travail, négligeait sa vie personnelle, son sommeil, et il était constamment exposé à des situations conflictuelles ou à la souffrance de ses clients.

Me Dupont avait beau essayer de bien s’alimenter et de prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, au fil du temps, il a commencé à ressentir de la fatigue chronique, de l'irritabilité et des difficultés de concentration. Il a également développé des troubles du sommeil et des douleurs chroniques.

Finalement, aussi brillant et volontaire était-il, Me Dupont est tombé en épuisement professionnel. Mais il aurait tout aussi bien pu souffrir d’une dépression, d’anxiété généralisée, de troubles cardiovasculaires. Ou encore, contracter un cancer.

Dans tous ces cas de figure, Me Dupont a été contraint de prendre un congé de maladie prolongé, ce qui a entraîné la perte de sa principale source de revenu, son salaire. Un salaire nécessaire pour couvrir ses frais essentiels, mais aussi le coût de ses frais médicaux et thérapeutiques. Sans oublier que cette mauvaise passe pour cet avocat a peut-être été suivie de difficultés pour reprendre son travail à temps plein, voire de l’obligation de changer de rôle dans son entreprise.

Quelle est la morale de cette histoire, dans laquelle plusieurs avocats se sont sans doute reconnus ? De un, qu’un gros pépin, ça arrive même aux meilleurs. Et de deux, que Me Dupont se serait épargné un regrettable stress supplémentaire s’il avait pris des mesures pour prendre soin de sa santé physique, mentale et financière.

Les risques d’invalidité des avocats

L’historiette que nous venons de conter reflète assez fidèlement la réalité. Selon Statistique Canada, à la fin de l’année 2023, un travailleur canadien sur quatre avait vécu une période d’invalidité avant l’âge de 65 ans. Oui, un sur quatre.

D’autres statistiques sont encore plus précises. Les résultats d’une recherche l'Université de Sherbrooke, menée entre 2022 et 2024, montrent notamment que 57,7 % des avocats québécois vivent de la détresse psychologique, 46,5 % des symptômes d’épuisement professionnel, et 40,6 % un conflit travail-vie personnelle.

À eux seuls, le stress et la pression de performance peuvent donc conduire à différents maux synonymes d’invalidité. Il faut aussi retenir de ces études que les risques de faire face à une invalidité sont très grands, quels que soient l’âge, le genre, la branche du droit dans laquelle on pratique, ou même la position que l’on occupe dans un cabinet.

« Les maladies physiques ou mentales n’épargnent effectivement personne, confirme Nathalie Martel, conseillère de longue date pour la Financière des avocates et des avocats. Mes clients avouent, de manière de plus en plus transparente, à quel point leur métier est exigeant et peut impacter sur leur santé. »

Prévenir pour mieux guérir

Pour éviter de basculer du plan A, la situation idéale où tout va bien, au plan B ou même C, quand un gros souci nous frappe et nous met KO pour un bon moment, voire pour le reste de notre vie, plusieurs options existent.

Professionnellement, les avocats peuvent entre autres demander un horaire plus flexible, des objectifs moins élevés, du mentorat ou des formations de gestion du stress. Personnellement, ils peuvent consacrer plus de temps à leur entourage, du sport, des loisirs, leur sommeil, et bien s’alimenter.

Mais en tout temps, ils ne doivent surtout pas oublier de se protéger financièrement. Et le meilleur moyen de le faire, c’est de contracter une assurance invalidité. Pourquoi ?

« Parce que c’est le seul produit qui offre le remplacement du revenu (jusqu’à 16 000 dollars par mois), tout d’abord, qui permet de régler l’hypothèque, les frais essentiels, les dettes, ainsi que d’éventuels médicaments et soins de santé », indique Mme Martel.

Détenir une assurance invalidité protège aussi ses liquidités, la préservation de son patrimoine, et donc garantit sa stabilité financière à court et à long terme.

« De plus, la Financière offre à ses membres des avantages vraiment intéressants, comme l’option de primes nivelées aux cinq ans, des régimes de couverture jusqu’à l’âge de 65 ans ou de 71 ans bien adaptées au domaine du droit, et des prestations garanties sans preuve de revenu, ajoute la conseillère. Bref, avec cette assurance invalidité conçue pour le milieu juridique, on s’assure une paix d’esprit financière et on peut se concentrer sur l’essentiel : sa santé et son rétablissement, bien sûr. »

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